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Avortement et prématurité

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Bien sûr, nous nous émerveillons de voir que de petits prématurés peuvent survivre alors qu’ils naissent à 20 semaines de grossesse soit un peu plus de quatre mois. Mais il faut comprendre que ce n’est pas en soi un but, dans la mesure où nous disons souvent que « la meilleure couveuse au monde est le sein maternel ». En effet parmi les prématurés survivants, on sait qu’un certain nombre d’entre eux auront des séquelles notamment neurologiques, des handicaps divers ou mourront.

Or parmi les causes les plus fréquentes de prématurité il faut placer en tête l’avortement qui « force » littéralement sur le col utérin qui n’est pas mûr ; d’où les naissances ultérieures prématurées. Le Professeur Byron Calhoun, vice-président du département d’obstétrique et de gynécologie à l’Université de West Virginia-Charleston, a collationné 127 publications écrites par ses pairs ; le tout couvrant cinq décennies. Ses conclusions rejoignent une étude chinoise estimant que le risque de prématurité se trouve accru de 200 % par l’avortement médicamenteux ; il est de 360 % s’il y a eu un curetage rendu nécessaire par les saignements. Le dernier rapport de l’OMS sur le sujet, estime qu’environ 15 millions de bébés naissent prématurément chaque année. Cela représente plus de une naissance sur dix dans le monde entier. Un million d’entre eux mourront de complications liées à la prématurité. Le coût des séquelles liées à la prématurité est absolument colossal mais n’a jamais été estimé à ce jour de manière fiable.

Une campagne de mise en garde sur cette question vient d’être lancée aux États-Unis.

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