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Belle, fiancée mais trop timide, elle demande l’euthanasie

Kelly est jeune, 23 ans, elle a un fiancé, Bregt, elle est jolie et en bonne santé, mais elle ne s’aime pas et se trouve trop timide. Pour cela, cette jeune fille de Louvain, en Belgique, a demandé à être euthanasiée. « Quand je me regarde dans le miroir, raconte-t-elle au Daily Mail, je vois un monstre. Vraiment je n’aime pas ce que je vois. »

Kelly souffre, en outre, « d’une timidité paralysante » et de troubles psychologiques de la personnalité. Elle ne veut donc plus vivre ! Après avoir tenté de se suicider, elle a appris qu’elle pouvait demander l’euthanasie, pratique légalisée en Belgique.

« Cela ne fera pas mal donc je ne vois pas le problème. C’est comme aller dormir et pour la première fois dans ma vie, cela sera rapide. Je ne resterai pas au lit en attendant le sommeil. »

Mais ce n’est pas certain que son désir de mort par injection létale soit exaucé : même dans cette Belgique où l’individualisme est roi, où la douce mort est permise, son cas fait réagir psychiatres et citoyens qui protestent contre l’extension de l’euthanasie pour ceux qui ont des problèmes psychiatriques. Une opposition motivée peut-être par les effets dévastateurs de la légalisation de l’euthanasie qui commencent à se faire sentir. En Belgique, le chiffre des morts par euthanasie ne cesse de croître : plus de 2300 décès en 2018, alors qu’il n’était que de 235 cas en 2003 ! Soit une augmentation de 147 % de 2010 à 2018. Et, si lors du vote de la loi en 2002 la commission qui avait étudié l’euthanasie avait clairement affirmé que la souffrance psychique ne pouvait pas conduire à la mort par injection létale, depuis, plus de 113 personnes en ont bénéficié pour causes psychiatriques.

Ce qui démontre, une nouvelle fois, que lorsqu’un pays accepte l’idée que certaines vies ne sont pas dignes d’être vécues, et autorise ainsi l’euthanasie, le nombre de « vies indignes » croit en nombre et la « douce mort », suicide déguisé, devient prodigue. La culture de mort, dérive nihiliste d’une société sans Dieu, sans espérance à offrir aux plus faibles, se manifeste dans toute sa dimension nécrophile !

Francesca de Villasmundo


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