Lors de la conférence annuelle sur la sécurité de Munich, qui se déroule actuellement du 18 au 20 février, le co-fondateur de Microsoft, Bill Gates, a surpris ses interlocuteurs en disant textuellement hier soir, au sujet de la « lutte » contre le covid-19, lors d’une table ronde à la journaliste Hadley Gamble de CNBC qui l’interrogeait :
« Tristement, le virus lui-même, en particulier Omicron, est un type de vaccin, il crée à la fois une immunité des lymphocytes B et des lymphocytes T, et a réussi à atteindre la population mondiale mieux que nous ne l’avons fait avec les vaccins. »
« Si vous faites des enquêtes sérologiques dans les pays africains, vous obtenez bien plus de 80% des gens ont été exposés soit au vaccin, soit à différents variants », a poursuivi Gates.
« Et le résultat c’est que cela réduit les risques de maladies graves, qui sont principalement associés au fait d’être âgé, à l’obésité et au diabète, ces risques sont maintenant considérablement réduits en raison de cette exposition à l’infection ».
« C’est triste, nous n’avons pas fait un grand travail sur les thérapeutiques, ce n’est que maintenant, deux ans après, que nous avons une bonne thérapeutique. Les vaccins, il nous a fallu deux ans pour être en surproduction. Aujourd’hui, il y a plus de vaccins que de demandes de vaccins. Ce n’était pas vrai. Et la prochaine fois, au lieu de deux ans, on devrait faire comme si c’était six mois. Ce que certaines de ces approches de la plateforme normalisée, y compris l’ARNm, permettraient certainement de faire »
« Ça nous a pris beaucoup plus de temps que prévu cette fois-ci. »
Et le prophète des pandémies de prédire, sans tristesse cette fois-ci :
« Nous aurons une autre pandémie. Ce sera un pathogène différent la prochaine fois. »
Une nouvelle pandémie qui permettra de vacciner tout le monde au plus vite grâce aux efforts déployés pour développer de nouveaux vaccins en six mois et non deux ans :
« Le coût de la préparation à la prochaine pandémie n’est pas si élevé. Ce n’est pas comme le changement climatique. Si nous restons rationnels, nous pourrons faire face à la prochaine épidémie rapidement. »
Avec une telle approche, il pense que la prochaine pandémie ne prendra pas deux ans, mais pourrait être vaincue en six mois.
Pour garantir ce résultat, le fondateur et toujours actionnaire de la firme américaine Microsoft, qui détient un quasi-monopole grâce au système d’exploitation informatique et qui a vendu des anti-virus pour ordinateur, reconverti en vendeur mondial des vaccins anti-coronavirus, propose deux solutions :
« Tout d’abord, il faut veiller à ce qu’une offre limitée (de vaccins, ndlr) soit distribuée de manière rationnelle. Deuxièmement, la capacité doit être si grande que le monde entier puisse recevoir deux doses dans une période de temps limitée. »
Il vise là-aussi le monopole…
Bill Gates est à enfermer rapidement 🤮🤮🤮 pic.twitter.com/918jsZJn3T
— doc_ (@DocDjay27) February 19, 2022
Francesca de Villasmundo
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