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Don de sang, la France dans la moyenne basse mondiale

Une étude internationale réalisée sur 23.000 adultes dans 28 pays et intitulée Global views on healthcare in 2018 vient d’être rendue publique le 24 juillet. On y trouve notamment la perception des ressortissants des 28 pays susdits tant sur le don de sang que sur le don d’organe.

Taux d’acceptation du don de sang :

Au niveau mondial, 29 % des personnes ont déjà donné leur sang ou accepteraient de le faire.

Taux de refus du don de sang :

Au niveau mondial, 43 % des personnes refusent de le faire.

Taux d’acceptation du don d’organes

Au niveau mondial, 61 % des personnes accepteraient de donner leurs organes.

Taux de refus du don d’organes

Au niveau mondial, 16 % des personnes refusent de le faire.

Notons que plus de gens seraient prêt à donner leurs organes qu’à donner leur sang. Ceci est dû à plusieurs critères : on donne généralement ses organes une fois mort (sauf quand on est un prisonnier serbe entre les mains de l’UCK…), alors qu’un don de sang et se fait de son vivant, de façon bien concrète quand l’aiguille rentre dans le bras…  De plus, certaines personnes ne voient pas l’utilité de donner leur sang, notamment ceux du groupe sanguin AB, receveurs universels, dont en quelque sorte le sang ne « sert à rien », puisqu’il n’est donnable qu’à un autre AB qui peut recevoir le sang des autres. Il faut voir plus loin et se dire qu’un AB transfusé avec du sang AB, c’est économiser les stocks de sang A, B et O et le laisser pour ceux qui n’acceptent que ceux-là…

Un résultat intéressant, c’est celui de l’Arabie Saoudite. En pointe dans le don de sang, ce pays par contre très hostile au don d’organe, islamisme rigoriste oblige.

Hristo XIEP

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