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Ecosse : avortement sélectif jusqu’à la naissance en fonction du sexe

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Novembre 2025 – Ecosse : l’avortement sélectif jusqu’à la naissance en fonction du sexe en projet

L’Ecosse est un laboratoire de la dystopie future. Le gouvernement écossais examine une loi sur l’avortement à partir d’une étude qui autorise l’avortement sélectif en fonction du sexe et ce jusqu’à la naissance.

Tandis que Westminster, en Angleterre, débat de la dépénalisation de l’avortement jusqu’à la naissance pour les femmes qui pratiquent un avortement elles-mêmes, le gouvernement écossais a donné carte blanche à son groupe d’experts sur la réforme de la loi sur l’avortement pour refondre entièrement sa législation.

Une étude commandée par l’ancien Premier ministre Humza Yousaf, et une loi en préparation barbare

Les changements proposés en Écosse vont bien au-delà de la réforme législative déjà radicale proposée en Angleterre et au Pays de Galles, en cours d’examen à la Chambre des Lords.

Le Groupe d’experts écossais, mandaté par l’ancien Premier ministre Humza Yousaf, -celui qui pleurait, à juste titre, sur les enfants de Gaza, mais ne semble pas avoir la même émotion pour les enfants écossais-, et présidé par un ancien administrateur du British Pregnancy Advisory Service (BPAS), principal organisme britannique de pratique de l’avortement, recommande la suppression pure et simple de la limite de 24 semaines. Son plan autoriserait l’avortement à tout stade entre 24 semaines et l’accouchement pour des raisons générales telles que les « circonstances sociales », et remplacerait l’exigence de l’approbation de deux médecins par des décisions prises par des professionnels de santé, cela peut inclure des infirmières, des sages-femmes ou d’autres personnes non spécifiées dans le rapport.

La notion de « circonstances sociales » est si large et subjective qu’elle pourrait englober des avortements pour n’importe quel motif, y compris la préférence pour un enfant du sexe opposé, jusqu’à la naissance. Les professionnels de santé n’auraient, en outre, pas à les documenter.

Les avortements pourraient être pour n’importe quel motif, y compris la préférence pour un enfant du sexe opposé, et jusqu’à la naissance

Selon la législation actuelle en Angleterre, au Pays de Galles et en Écosse, l’avortement en fonction du sexe du bébé est illégal car il « n’est pas l’un des motifs légaux d’interruption de grossesse » prévus par la loi sur l’avortement (qui stipule que l’avortement ne peut être pratiqué que pour des motifs spécifiques).

Parmi les treize membres du « Groupe d’experts », la plupart ont des liens avec le prestataire de services d’avortement BPAS, en tant qu’anciens ou actuels membres du conseil d’administration ou employés, ou sont des militants pro-avortement, notamment l’actuelle responsable du plaidoyer de BPAS. « Aucune limite légale », tel est le souhait de l’ancienne directrice générale de BPAS, Ann Furedi.

Le gouvernement écossais, sur fonds publics, a commandé également des avis à des organisations qui pourraient bénéficier d’une suppression de leur responsabilité pénale, d’un élargissement du nombre de personnes autorisées à pratiquer des avortements et d’une réduction du contrôle, de la collecte de données et des vérifications – autant de propositions issues de l’étude.

Un changement dans la loi dictée par le vivre-ensemble : certaines communautés extra-européennes préfèrent les garçons aux filles

Une des raisons de ce changement dans la loi déjà barbare de l’avortement dont nous ne cesserons de dire que c’est le meurtre ‘légalisé’ d‘un enfant à naître, est dictée par le vivre-ensemble : par certaines communautés extra-européennes, minoritaires mais agissantes, qui préfèrent les garçons aux filles.

Kemi Badenoch, chef du Parti conservateur, a fermement condamné cette étude, « C’est une idée totalement dégoûtante », tandis que la porte-parole du Parti pour l’égalité, Claire Coutinho, a déclaré : « Tuer des bébés parce qu’ils sont le ‘mauvais’ sexe est un cauchemar dystopique ». « L’avortement sélectif selon le sexe n’a pas sa place en Grande-Bretagne, et l’adopter serait tout le contraire du progrès. À maintes reprises, cette version de l’égalité semble laisser les femmes au bas de la liste pour protéger d’autres sensibilités culturelles », a-t-elle poursuivi.

L’Ecosse, c’est notre futur, un futur dystopique et barbare

Mais le meilleur commentaire, le plus vrai, est celui de Kathleen Stock, rédactrice contributrice d’Unherd :

« Avorter un bébé parce que c’est un bébé = silence. Avorter un bébé parce que c’est une fille = hurlements d’indignation. Du point de vue du bébé, il n’y a pas beaucoup de différence cependant. »

En Ecosse, pour protéger la santé de ses citoyens, il est plus grave de vendre de l’alcool en-dehors des horaires prescrits, de boire des boissons sucrées fortement taxées et de fumer des cigarettes électroniques jetables aujourd’hui totalement interdites, que de tuer un enfant à naître ou tout juste né en raison de son sexe !

L’Ecosse, c’est notre futur, un futur dystopique et barbare !

Francesca de Villasmundo

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