Humza Yousaf, l’ancien ministre de la Santé en Ecosse, a été élu ce lundi à la tête du parti indépendantiste écossais SNP et deviendra le nouveau Premier ministre du gouvernement écossais mardi.
Le Grand Remplacement atteint les sommets institutionnels au Royaume-Uni
Le Grand Remplacement atteint les sommets institutionnels au Royaume-Uni : Londres a un maire musulman et d’origine pakistanaise Sadiq Khan, le gouvernement du Royaume-Uni a à sa tête un Hindou d’origine Rushi Sunak, et demain, ce sera un Pakistanais d’origine et de religion musulmane Humza Yousaf, qui dirigera le gouvernement écossais. Pour présenter la doctrine idéologique du personnage, en 2020, il s’était ému au Parlement écossais qu’il n’y avait pas assez de députés noirs. Quelques temps après, il avait proposé une loi « contre les crimes de haine », interdisant la critique des religions et croyances pouvant aller jusqu’à 7 ans de prison.
Yousaf a remplacé Nicola Sturgeon, démissionnaire, à la tête du Parti national écossais (SNP) dans une courte victoire sur sa principale rivale Kate Forbes, a annoncé lundi le parti indépendantiste. Il a remporté 52,1% des voix. Cela représente une faible marge de victoire sur Kate Forbes, une étoile montante du SNP qui s’est présentée comme candidate au changement. Cette dernière affichait ouvertement sa foi protestante et son attachement aux valeurs morales chrétiennes notamment en combattant l’idéologie du genre.
Humza Yousaf devient le premier musulman à accéder au poste de Premier ministre écossais
Les Ecossais membres du Parti national écossais ont préféré un homme d’origine pakistanaise et kényane, et musulman à la tête du parti. En remportant cette élection interne, Humza Yousaf, actuellement secrétaire à la Santé du gouvernement écossais, succédera à Nicola Sturgeon, dont il était l’un des plus proches alliés, en tant que premier ministre du gouvernement écossais. Il devient le premier musulman à accéder à ce poste. C’est en ourdou et en anglais que le nouveau leader du SNP, âgé aujourd’hui de 37 ans, avait prêté serment lorsqu’il a été élu en 2011 au Parlement écossais.
Humza Yousaf qui n’a rien d‘un Ecossais de souche, va poursuivre le combat pour l’indépendance de l’Ecosse vis-à-vis du Royaume-Uni. Une indépendance qui n’a plus le sens politique des siècles passés. Au 19e siècle, le nationalisme écossais était culturel et sociologique, mais n’avait pas de revendication politique. Au XXe siècle, les nationalistes écossais se battaient pour la dévolution, c’est-à-dire la résurrection du parlement écossais doté de pouvoirs autonomes sur les affaires socio-économiques. Ce n’est qu’à partir des années 80 que le SNP devint ouvertement indépendantiste et social-démocrate sur la base d’un nationalisme civique qui rejetait la définition ethnique de la nation. On en voit les conséquences aujourd’hui : l‘indépendance promue aujourd’hui ne signifie pas un retour aux racines culturelles et sociologiques écossaises mais une réintégration dans le giron de l’Union Européenne et de ses valeurs arc-en-ciel.
Et si l’avenir de l’Ecosse était l’islam ?
Mais au train où va le grand Remplacement dans les îles britanniques, l’avenir de l’Ecosse pourrait surtout s’écrire en lettres coraniques : si le descendants des fiers Highlanders n’ont pas un sursaut d’identité, la sauvage Ecosse pourrait bien se retrouver dans un futur pas si éloigné incorporée, ironie de l’histoire, avec sa voisine anglaise dont elle veut se séparer, au sein d’un Etat islamiste britannique, la charia faisant loi.
De la « jupe » on passera à la robe : plus de kilt à porter mais la djellabah à vêtir…
Francesca de Villasmundo
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