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En Suisse, l’industrie agro-alimentaire fait avaler des insectes aux enfants

En Suisse, des enfants poussés à manger des insectes, explique le Wall Street Journal
En Suisse, des enfants poussés à manger des insectes, explique le Wall Street Journal

Des enfants en Suisse sont utilisés comme cobayes par un conglomérat d’entreprises qui vendent des aliments à base d’insectes.

Selon un récent article du Wall Street Journal, les élèves d’un collège des environs de Zurich ont récemment été invités ) consommer une gamme de bouchées composées d’insectes dans le cadre d’une campagne pluriannuelle qui prétend apprendre aux enfants à manger des insectes, selon le plan diététique de la Grande Réinitialisation promu à Davos, cette autre localité suisse qui abrite les réunion du Forum économique mondial.

“Ils sont jeunes, plus ouverts à la nouveauté”, affirme perfidement Timothée Oliver, fournisseur d’aliments aux insectes travaillant pour Swiss Insects, une association d’entreprises soutenant la consommation d’insectes.

Tel un disciple du communiste Vladimir Lénine – qui disait : « Donnez-moi juste une génération de jeunes, et je transformerai le monde entier » – Timothée Oliver prédit : « À un moment donné, sinon demain, alors plus tard, ils incluront des insectes dans leur alimentation. “

Les enfants sélectionnés pour l’expérience ont répondu comme des enfants. “Cela n’a pas le goût d’un insecte”, a déclaré l’un d’eux qui a croqué un grillon. “Ça a juste le goût de ce avec quoi il est assaisonné.” Quand elle a mordu dans des vers de farine au piment, une autre enfant a eu une exclamation de dégoût.

La Suisse a été à l’avant-garde de la propagation des insectes comestibles et est devenue en 2017 le premier pays d’Europe à autoriser la vente d’insectes destinés à la consommation humaine, à savoir les vers de farine, les grillons adultes et les criquets migrateurs européens adultes. L’Union européenne a suivi la Suisse.

Programme de « grande réinitialisation »

Depuis plusieurs années, le Forum économique mondial (WEF) basé en Suisse – et promoteur de la Grande réinitialisation – a fait de la consommation d’insectes un enjeu sous prétexte de lutte contre le changement climatique.

Dans un article de 2018, “Good Grub: Why We Could Be Eat Insects Soon”, le WEF cite des recherches soulignant que la consommation d’insectes présente des avantages financiers pour les méga-entreprises mondiales, comme celles qui font partie du conglomérat Swiss Insects. La recherche prédit que “le marché mondial des insectes comestibles pourrait atteindre 1,18 milliard de dollars d’ici 2023”.

Des nations résistent

Cependant, cet agenda mondialiste rencontre de l’opposition.

La Hongrie a récemment adopté des lois pour protéger ses citoyens contre l’utilisation d’insectes dans les aliments. Le ministre de l’Agriculture István Nagy a annoncé sur les réseaux sociaux que son pays exige désormais que les aliments contenant des protéines d’insectes portent l’étiquette d’avertissement : “Attention ! L’aliment contient des protéines d’insectes !”

En Italie, le gouvernement de Giorgia Meloni a également pris des mesures pour interdire l’utilisation de protéines d’insectes dans la farine produite pour les pâtes et les pizzas afin de sauvegarder la cuisine italienne traditionnelle.

En France, le sénateur et agriculteur Laurent Duplomb dénonce également “les élites” qui poussent la plèbe à manger des insectes sur la plèbe.

“J’invite ceux qui souhaitent manger des grillons à venir les manger directement dans mes prés : Ils seront naturels, entiers, non moulus et non transformés !”, s’est-il moqué.

Des médecins mettent également en garde contre les effets nuisibles sur la santé entraînés par la consommation d’insectes et annoncent une menace épidémiologique.

Soyons vigilants pour nos enfants

Mais la vigilance est donc de mise concernant nos enfants, vulnérables lorsque des insectes leur sont conseillés dans des environnements scolaires contrôlés pour promouvoir la Grande Réinitialisation, et où ils risquent d’être utilisés comme cobayes pour déterminer la meilleure façon de mettre leur plan en œuvre.

Pour ce faire, comme le dit cyniquement le Wall Street Journal, « l’industrie qui veut nous faire manger des insectes recrute des consommateurs dont les goûts sont encore à l’état larvaire ».

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