Site icon medias-presse.info

Espagne : la profanation d’hosties présentée comme de l’art contemporain

profanation d'hosties

L’imagination antichrétienne est sans limite. Une exposition intitulée Amen présente une “œuvre” de “l’artiste” Abel Azcona. Celui-ci explique que pour la réaliser, il a assisté à 248 messes à Pampelune et Madrid où il allait communier mais gardait l’hostie consacrée. Ce sont ces hosties profanées qui sont exposées ainsi que les photographies du processus qu’il a suivi après avoir recueilli 248 hosties pour son projet.

Azcona a placé au sol les hosties profanées pour former le mot « Pédérastie », lui-même posant à côté du mot assis, de dos, nu.

Ce n’est pas la première fois qu’Azcona utilise la religion pour scandaliser. Il l’a fait il y a quelques années avec Eating a Koran, une « performance » de 6 heures durant laquelle il mange un coran pour critiquer le fondamentalisme religieux…

A Pampelune, les hosties ont été enlevées de l’assiette sur lesquelles elles étaient présentées au public et la personne anonyme qui a, de son propre chef, pris cette initiative l’a fait avec l’intention de mettre fin à cette profanation.

Mais dans le hall de la salle municipale, restent néanmoins les photos des hosties au sol. La responsabilité politique et même juridique de la part des autorités ayant donné feu vert à cette exposition reste entière.

Il est à noter que la salle d’exposition fait partie du Monument aux morts, a été cédée par le diocèse de Pampelune à la mairie avec un certain nombre de conditions, notamment que les activités organisées dans l’édifice soient strictement d’ordre culturel, éducatif ou artistique. Dans tous les cas, ces activités devaient être en harmonie avec la nature et l’origine de la construction, et être en adéquation avec le respect dû à la crypte. Il semble clair que la municipalité actuelle n’a pas rempli ces conditions.

Une pétition contre l’exposition, qui reste par ailleurs ouverte sans l’assiette d’hosties, mais avec les images de la profanation, a été lancée et obtenu plus de 60 000 signatures. L’exposition est prévue jusqu’au 17 janvier.

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

Quitter la version mobile