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Jazz et franc-maçonnerie – Une anecdote supplémentaire

Le site lejazzophone publie un article consacré au livre d’Yves Rodde-Migdal Jazz et Franc-Maçonnerie, une histoire occultée, et ajoute une anecdote au sujet des liens entre le monde du jazz et la secte maçonnique.

Quand le saxophoniste Albert Ayler débarque en studio en août 1969 armé d’une cornemuse pour l’enregistrement de l’album Music Is the Healing Force of the Universe, il y a matière à se poser des questions sur ce choix quelque peu incongru et parfaitement inouï dans le jazz.
Est-il atteint de poly-instrumentite aiguë ? D’avant-gardisme forcené ? Quoi qu’il en soit, personne ne se doute de l’allusion directe faite à la franc-maçonnerie du Rite écossais Ancien et Accepté (REAA) que le saxophoniste évoque avec cet instrument rappelant symboliquement l’Écosse. Le titre du morceau, « Masonic Inborn », que l’on pourrait traduire par « intrinsèquement maçonnique », offre cependant un indice précieux. Seule référence explicite à la franc-maçonnerie dans l’histoire du jazz, elle dévoile cependant une réalité encore largement méconnue aujourd’hui. On aurait beau être initié au jazz, on ignorerait encore qu’une grande partie de ses créateurs ont été membres de la maçonnerie noire américaine, dite de Prince-Hall.

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