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La Hongrie adopte l’amendement : « La mère est une femme, le père est un homme »

La Hongrie de Viktor Orban maintient sa ligne politique et sociale en défense de la famille traditionnelle. Le Parlement a accentué son offensive contre l’idéologie LGBT, à travers un paquet législatif qui inscrit le « genre » dans la Constitution et interdit de facto l’adoption aux couples de même sexe.

« La mère est une femme, le père est un homme », décrète un amendement à la loi fondamentale approuvé grâce au soutien des députés de la majorité, selon le site officiel de l’Assemblée. Ce texte, déposé le mardi 10 novembre,  définit le sexe comme étant uniquement celui de la naissance, et ajoute : « L’éducation est assurée conformément aux valeurs fondées sur l’identité constitutionnelle et la culture chrétienne » du pays.

Dans son argumentaire, le gouvernement justifie cet amendement par la nécessité de « protéger l’enfant contre les possibles interférences idéologiques ou biologiques » du monde occidental moderne.

Le Parlement a en outre voté une loi autorisant seulement les couples mariés à adopter des enfants, ce qui exclut en pratique les homosexuels, qui n’ont pas le droit de s’unir en Hongrie. Des dérogations peuvent être accordées dans des cas exceptionnels.

Depuis le mois de mai, il est déjà légalement interdit d’inscrire un changement de sexe à l’état civil dans ce pays d’Europe centrale, membre de l’Union européenne (UE).

Dès son arrivée au pouvoir, Orban a fait réécrire la Constitution afin d’y inclure une clause définissant « l’institution du mariage comme l’union entre un homme et une femme ». La pression s’est intensifiée en 2018, quand il a promis une « nouvelle ère » culturelle.

La Hongrie, membre de l’Union Européenne depuis 2004, a également retiré l’accréditation officielle des études de genre.

Francesca de Villasmundo

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