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La natalité baisse pour la 8ème année consécutive en France métropolitaine

La natalité baisse pour la 8e année consécutive en France métropolitaine. C’est la conséquence de la politique anti-nataliste des gouvernements qui s’est aggravée depuis 2010

L’INSEE vient de publier son estimation provisoire de la population de la France au 1/1/2019, ainsi que du nombre de naissances et de décès. Le nombre de mariages a aussi été publié, mais seulement pour la France y compris les 5 régions d’Outre-Mer (Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte et Réunion) mais pas encore pour la seule France métropolitaine.

Si nous évoquons ici seulement les données de la France métropolitaine, c’est que les données pour la France y compris les régions d’outre-mer ne remonte que jusqu’en 1994, ce qui ne permet pas une analyse sur le long terme souvent nécessaire en démographie.

1) Le nombre de naissances est passé de 802 224 en 2010 à 719 000 en 2018, soit – 10,4% en 8 ans à peine. Par rapport à 1971 (881 284 naissances), la baisse atteint 18,4%. L’indice conjoncturel de fécondité (ICF) est passé, lui, de 2,02 enfants par femme en 2010 à 1,84 en 2018.

Hors naissances de bébés ayant une mère immigrée, l’indice se situe autour de 1,7 enfant par femme (les chiffres définitifs avec cette répartition selon l’origine géographique de la mère ne sont pas publiés régulièrement par l’INSEE mais peuvent être calculés avec les données d’Eurostat, mais avec un décalage de temps plus important).

Selon les chiffres d’Eurostat pour l’année 2016, l’indice était de 1,67 enfant par femme pour les femmes nées en France et de 3,20 enfants par femme pour les femmes nées à l’étranger. L’ICF général pour la France était de 1,88 enfant par femme.

Le vieillissement de la population, qui s’accompagne d’un remplacement progressif de la population française par des populations très majoritairement non catholiques et d’origines étrangères continue donc malheureusement à un rythme rapide.

2) Le nombre de décès continue d’augmenter, non pas du fait d’une baisse de l’espérance de vie (celle-ci continue d’augmenter, mais à un rythme plus lent ces 10 dernières années, à savoir + 2 ans pour les hommes et + 1 an pour les femmes), mais du fait du vieillissement de la population (le nombre de personnes de plus de 60 ans augmente très fortement suite à l’arrivée progressive à cet âge des générations plus nombreuses des années 1946-1971 et le taux de mortalité est beaucoup plus élevé après 60 ans). Il y a eu 601 000 décès en France métropolitaine en 2018 contre 509 429 en 2004.

3) Le solde naturel est tombé à + 118 000 pour la France métropolitaine (719 000 naissances et 601 000 décès) soit le plus bas niveau depuis 1945.

Le retour à une politique familiale généreuse et conforme à la doctrine catholique s’impose!

Gontran PAUME

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