Le pape Léon XIV a célébré hier 9 juillet, dans les jardins de Castel Gandolfo, la nouvelle « messe pour la sauvegarde de la création ». Dans un esprit très bergoglien, il reprend la doctrine de François de la « conversion écologique ».
Revêtant symboliquement la croix pectorale de François, Léon XIV a célébré la messe bergoglienne « pour la sauvegarde de la création »
Revêtant symboliquement la croix pectorale de François, son successeur Léon XIV a célébré dans les jardins consacrés au centre « Borgo Laudato Si » de la résidence d’été pontificale Castel Gandolfo, « une cathédrale naturelle », la messe bergoglienne « pour la sauvegarde de la création ».
Préparée sous François, cette nouvelle messe votive du Novus Ordo que Léon a approuvée il y a quelques semaines, s’inspire directement de l’encyclique bergoglienne néo-païenne Laudato Si‘.
L’homélie du nouveau pontife, lors de cette première célébration, est elle-aussi tout autant d’inspiration bergoglienne. Devant un petit parterre de prélats et de religieux et religieuses, dont l’archevêque Vittorio Viola, secrétaire de la Congrégation pour le Culte Divin, et l’archevêque John Joseph Kennedy, responsable de la section disciplinaire du Dicastère pour la doctrine de la foi, Léon XIV a, de nouveau, loué son prédécesseur :
« Dans un monde qui brûle, à la fois à cause du réchauffement climatique et des conflits armés, qui rendent le message du pape François dans ses encycliques Laudato si’ et Fratelli tutti si actuel aujourd’hui. »
« Seul un regard contemplatif peut changer notre relation avec les choses créées et nous sortir de la crise écologique provoquée par la rupture de nos relations avec Dieu, avec notre prochain et avec la terre, à cause du péché », a-t-il ajouté, en référence à Laudato Si’. Ne doutons pas qu’il parle ici du « péché » écologique théorisé par son prédécesseur. Nous sommes ici dans la ligne des nouveautés née du concile Vatican II : après une nouvelle doctrine, une nouvelle messe Paul VI, des sacrements bâtards, voici un nouveau péché écologique pour une nouvelle messe votive paganisante.
Pope Leo XIV celebrated the first Mass for the Care of Creation, a new formulary of the Roman Missal, at the Laudato Si’ Village in Castel Gandolfo. pic.twitter.com/Gd19HCz0DP
— EWTN Vatican (@EWTNVatican) July 9, 2025
Léon XIV prie pour la conversion écologique de nombreuses personnes qui ne reconnaissent pas encore l’urgence de prendre soin de notre maison commune
Le 3 juillet dernier, nous écrivions sur MPI, au sujet de cette nouvelle messe votive, qu’avec cette protection de l’environnement érigée en fin ultime de l’homme « on supprime la conversion à Dieu pour établir la conversion écologique, on établit une spiritualité écologique qui surpasse la spiritualité chrétienne… »
Le 9 juillet Léon XIV n’a pas démenti nos mots, au contraire. « Au début de la messe, nous avons prié pour notre conversion. J’aimerais ajouter que nous devons prier pour la conversion de nombreuses personnes, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’Église, qui ne reconnaissent pas encore l’urgence de prendre soin de notre maison commune. De nombreuses catastrophes naturelles que nous observons encore dans le monde, presque quotidiennement, en de nombreux endroits et dans de nombreux pays, sont en partie causées par les excès humains et leur mode de vie. Nous devons donc nous demander si nous vivons nous-mêmes cette conversion : à quel point en avons-nous besoin ? » a-t-il déclaré dans son homélie.
Pope Leo today: “At the start of the Mass, we prayed for our conversion. I would like to add that we must pray for the conversion of people, both within and outside the Church, who still do not recognize the urgency of caring for our common home. » pic.twitter.com/70umi7h4jF
— Rich Raho (@RichRaho) July 9, 2025
Léon XIV reprend le narratif anxiogène en évoquant « un monde qui brûle… à cause du réchauffement climatique ».
Ainsi, reprend-il la doctrine bergoglienne de la « conversion écologique », la conversion n’étant plus, à l’ère de l’église post-conciliaire et écolo, le retour de l’âme vers Dieu ni de « de ramener le genre humain à l’empire du Christ » comme le rappelait le pape Saint Pie X, mais une conversion au fanatisme écologique vendu pourtant par des gens peu catholiques, telle la caste de financiers des énergies ‘renouvelables’, des malthusiens qui veulent diminuer la population et des apprentis-sorciers qui manipulent le climat. D’ailleurs Léon XIV a repris leur narratif anxiogène en évoquant « un monde qui brûle… à cause du réchauffement climatique ».
Tout l’arsenal de la propagande écolo-paganisante était de sortie dans les jardins de Castel Gandolfo. Tant que la doctrine évolutive, relativiste, de Vatican II imprègnera les mentalités de la hiérarchie vaticane, les nouveautés apostates seront la norme. Finalement, un pape suit l’autre … avec ou sans étole et mozette.
Francesca de Villasmundo
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