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L’État de New-York légalise l’avortement jusqu’au 9e mois

En ces temps de folie de genre et de révolution anthropocentrique, la vie n’a plus droit à la vie…

Le parlement de l’État de New-York avec sa majorité « Démocrate » a approuvé, le mardi 22 janvier 2019 jour anniversaire de la fatidique sentence Roe contre Wade qui libéralisa l’avortement sur tout le territoire des États-Unis, une loi qui dénature les notions d’« homicide » et de « personne » et qui permet d’avorter jusqu’au 9e mois de grossesse, même en l’absence d’un médecin.

Cette énième et nouvelle ouverture à la culture de mort a été votée avec 38 voix contre 24. Le Reproductive Health Act (RHA) voté par les démocrates, fortement voulu par le gouverneur Andrew Cuomo (qui a apposé sa signature le jour même) et par son sponsor Hillary Clinton, modifie après 13 années de tentatives infructueuses la très radicale législation de l’État de New-York puisque la suppression de l’enfant à naître est déjà permise jusqu’à la 24e semaine.

Le RHA définit « la santé reproductive inclusive » (expression qui pour les promoteurs de l’extension de la loi inclut la contraception et l’avortement) « un élément fondamental » pour la « santé, l’intimité et l’égalité » de chaque individu. Après avoir affirmé « le droit » à la stérilisation, le texte du RHA poursuit dans un crescendo mortel avalisant l’indifférence morale entre deux choix :

« Chaque individu (le texte ne parle pas de ‘femme’, soumission à l’idéologie transsexualiste oblige) qui reste enceinte a le droit fondamental de choisir si continuer sa grossesse, faire naître l’enfant ou avorter. »

L’État, continue la loi ne peut « nier ou interférer avec l’exercice des droits » mentionnés plus haut. Cette disposition signe la fin future de l’objection de conscience des médecins et infirmières. Un quelconque agent sanitaire, précise la loi, pourra, après une évaluation « en toute bonne foi », pratiquer un avortement même après la 24e semaine de grossesse dans le cas où il retient que l’enfant n’a pas rejoint la capacité de vivre de façon autonome en-dehors du sein maternel ou dans le cas d’un danger pour « la vie ou la santé » de la femme, ce qui inclut les plus diverses motivations psychologiques. Toutes ces dispositions permettent donc l’obtention d’un avortement jusqu’aux instants précédents l’accouchement.

Les conséquences directes de cette loi sont la modification de nombreuses normes de droit pénal. En tout premier la redéfinition de « l’homicide » et de « la personne ». Dans le RHA on lit que « l’homicide signifie une conduite qui provoque la mort d’une personne » mais cette dernière parole n’inclut pas cependant l’enfant à naître. Même la norme qui incluait parmi les personnes les enfants conçus depuis au moins 24 semaines n’a pas été maintenue !

« Personne, continue le texte de loi, quand on se réfère à une victime d’homicide signifie un être humain qui est né et est vivant ».

Les enfants dans le ventre de leur mère sont donc considérés comme des non-être sans vie, des choses matérielles dont on peut se débarrasser comme d’une vieille chaussette !

C’est là toute la brutale logique de l’avortement : niant la vérité biologique d’une personne humaine dès les premiers instants de la conception, les militants de la culture de mort en arrivent à nier l’existence pure et simple de l’enfant dans le ventre de sa mère jusqu’à sa naissance…

Lorsque la loi est passée, une voix dans la salle a crié :

« Que Dieu Tout-Puissant ait pitié de cet État ! »

Francesca de Villasmundo

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