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L’un des deux soldats accusés de viol au Burkina Faso avait la double nationalité franco-burkinabée

This handout picture provided on September 23, 2013 by the French Army Communications Audiovisual office ECPAD and taken on September 22, 2013 in Gao shows French Defence Minister Jean-Yves Le Drian reviewing French troops of the French-led Operation Serval in Mali. Le Drian, visiting Mali to commemorate the 53rd anniversary of the Malian State, received a briefing in Gao on the French army operational situation and met Malian armed forces and officials of the UN stabilisation force to Mali (MINUSMA), and delivered a speech to the French troops before leaving to Bamako. AFP PHOTO / ECPAD / JEAN-FRANCOIS D'ARCANGUES HANDOUT - TO BE USED WITHIN 30 DAYS FROM September 23, 2013 - RESTRICTED TO EDITORIAL USE - MANDATORY CREDIT "AFP PHOTO / ECPAD / JEAN-FRANCOIS D'ARCANGUES" - NO MARKETING NO ADVERTISING CAMPAIGNS - DISTRIBUTED AS A SERVICE TO CLIENTS

Jean-Yves Le Drian à Gao (Mali), le 22 septembre.

Un militaire des forces spéciales, âgé de 38 ans, a été mis en examen le 3 juillet au soir, tandis que l’autre soldat mis en examen a été libéré à l’issue de sa garde à vue sans qu’aucune charge ne soit retenue contre lui.

L’un des deux militaires français, soupçonné d’attouchements sur les fillettes de 3 et 5 ans dans la piscine d’un hôtel à Ouagadougou, a été mis en examen le vendredi 3 juillet 2015 pour agression sexuelle sur enfant de moins de 15 ans.  Il a, semble-t-il, filmé ses “exploits”, puisque la mère a retrouvé un enregistrement filmé à caractère pornographique, à son domicile. Ce soldat âgé de 38 ans a néanmoins été laissé en liberté. La garde à vue du second militaire (dont l’identité n’est pas dévoilée) a été levée sans qu’aucune charge ne soit retenue contre lui, pour le moment. Ces deux soldats des forces spéciales participaient à l’opération antiterroriste «Barkhane» au Sahel qui s’étend sur cinq pays: la Mauritanie, le Mali, le Tchad, le Burkina Faso et le Niger.

Or, selon Breiz Atao,  qui tient l’information de source militaire, au moins l’un des deux prévenus est un ami de la famille de la mère d’une des deux fillettes. De souche africaine, l’intéressé aurait la double-nationalité “franco-burkinabé”.

Cette proximité amicale et ethnique explique pourquoi la mère de famille a invité les deux soldats, âgés de 36 et 38 ans, à se rendre à son domicile où elle découvrira ultérieurement les faits mentionnés, grâce à la caméra d’un des deux prévenus, oubliée chez elle.

La mère aurait alors visionné les images de scènes filmées sous l’eau, et vu des attouchements auxquels l’un des soldats se serait livré sur les fillettes. Elle se serait alors rendue à l’ambassade de France pour y  dénoncer les faits à l’aide du film.

les deux hommes ont été suspendus par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Ils ont été rapatriés en France et placés en garde à vue à leur arrivée à Paris. Depuis l’un des deux a été remis en liberté. Ce que ne disent pas les sources officielles, ce sont les liens d’amitié de l’un au moins des deux hommes, ni sa double nationalité. 

De même que les mairies ont reçu l’ordre d’accueillir des populations d’origine immigrée majoritairement musulmanes, afin de les mélanger aux autochtones, de même l’armée doit s’ouvrir à ce que le maire de Nice, Christian Estrosi, a appelé “la cinquième colonne”. Même si en l’occurrence, il ne s’agit que d’une question de mœurs ou peut-être de “civilisation”, selon le terme de Manuel Valls. Civilisation, car cette affaire est survenue alors qu’une affaire de pédophilie avait éclaté dans les colonnes du Guardian, au printemps, touchant 14 militaires et concernant 6 victimes âgées de 9 à 13 ans, pour une affaire survenue à Bangui en Centrafrique. Une affaire que Le Drian avait tenté d’étouffer.

On peut se demander: est-il bien raisonnable d’envoyer en mission pour l’armée française des soldats possédant une double-nationalité, et en plus la nationalité du pays (dont ils sont originaires..), dans lequel ils sont chargés d’opérer pour la France ?

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