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Macron insulte l’Italie mais interdit le débarquement des « migrants » de l’Aquarius en Corse

L’affaire de l’Aquarius est symptomatique, sur bien des plans, des contradictions de la bien-pensance.

Ce week-end, l’Italie a interdit au bateau de l’ONG SOS Méditerranée l’Aquarius, qui avait à son bord plus de 600 clandestins, d’accoster dans ses ports. Ce fut un tollé général parmi les immigrationnistes de tout acabit. Le mouvement La République en Marche du président de la République française a même qualifié la politique du ministre de l’Intérieur de l’Italie, Matteo Salvini, de « nauséabonde ». Mais en même temps, il a bloqué la proposition de la Corse d’ouvrir ses ports à l’Aquarius !

Ainsi Emmanuel Macron, tout en interdisant aux « migrants » de l’Aquarius de poser le pied en Corse, emboîte le pas de la gauche européenne pour insulter l’Italie. En tout premier son parti a défini la politique anti-immigration du nouveau gouvernement Conte en Italie de « vomitive », puis lui-même l’a dénoncée comme « cynique et irresponsable ». Or la France essaye de repousser les migrants vers l’Italie…

En effet, Gilles Simeoni, l’indépendantiste corse président de l’exécutif de l’île, a déclaré, hier mardi, à Libération être disposé à accueillir l’Aquarius dans les ports corses. Sa proposition n’a pas plu aux autorités de métropole : « Ils assument une position sans en avoir les responsabilités, ce qui est facile » a dit le sous-secrétaire français des Affaires étrangères, Jean-Baptiste Lemoyne. « La loi internationale dit qu’il faut se diriger vers le port le plus sûr et le plus proche. La Corse n’est ni la plus proche ni la plus sûre, étant donnée la position du bateau. Il est entre l’Italie et Malte. » En clair, la France n’est pas disposée à laisser plus de 600 clandestins débarquer sur son territoire, fut-ce celui de l’île de beauté. Mais parallèlement, le député de la République en Marche Gabriel Attal, a déclaré :

« C’est inacceptable de faire de la politique avec les vies humaines. Pourtant c’est ce qui est en train de se passer en ce moment. »

Luigi Di Maio, le ministre du Développement économique, du Travail et des Politiques sociales du gouvernement italien, a taclé Attal :

« Et c’est eux qui parlent… »

Tandis que Marine Le Pen a salué la fermeté de Matteo Salvini :

« Les bateaux doivent retourner à leur point de départ. »

Et sur les ONG humanitaristes qui « sauvent » les clandestins en mer, il n’y a pour elle aucun doute :

« Elles sont complices de la mafia du trafic d’êtres humains. »

Francesca de Villasmundo

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