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Paris brûle, Macron purge et Castaner reste, l’hypocrisie du pouvoir en place

Macron montre des dents… et pratique sa petite vengeance entre amis.

Unités anti-casseurs contre les manifestants en jaune et non les violents black blocs antifas, ces groupuscules d’extrême-gauche qui font les affaires du président de la République soucieux de discréditer dans un amalgame savamment orchestré des Gilets jaunes plus pacifiques…

Et renvoi du préfet de police de Paris, Michel Delpuech, critiqué pour sa gestion de l’ordre public, et dans le collimateur de l’hôte de l’Élysée mis en cause par Delpuech dans l’affaire Benalla. A l’époque, l’ex-préfet, interrogé par la commission d’enquête du Sénat, avait parlé de « dérives inacceptables » et affirmé que la question du responsable de la sécurité à l’Élysée devait être traitée « par l’autorité hiérarchique dont il dépendait » c’est-à-dire du chef de l’État.

Delpuech c’est donc le fusible qui saute, tandis que Castaner, le “premier flic de France”, celui qui a défini la stratégie de maintien de l’ordre pendant les différents actes des Gilets jaunes, est maintenu à son poste de ministre de l’Intérieur…

Francesca de Villasmundo

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