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Quand l’homme joue à l’apprenti sorcier : un humain au cœur de porc

Notre époque a cela de fascinant de ne cesser de nous surprendre. La science est maître en ce domaine. Son « progrès » qui se moque de l’éthique et de la loi naturelle continue d’avancer coûte que coûte.  C’est dans cette atmosphère que la première greffe de cœur de porcin a été réalisée sur un être humain, le 7 janvier dernier, aux Etats-Unis, berceau des nouveautés inhumaines.

David Bennett, âgé de 57 ans et atteint d’une arythmie, refuse de mourir. Inéligible à une greffe de cœur humain, il est prêt à tout tenter, jusqu’à laisser un cœur animal battre en lui. Pour l’université de Maryland c’est une nouvelle victoire de la Science. Après avoir génétiquement modifié un porcin afin de rendre son cœur compatible pour un humain, les médecins l’ont sacrifié sur l’autel du Progrès et ont offert son organe vital à leur patient-cobaye. Aucun rejet n’est actuellement observé. Nous n’aurions pu imaginer il y a quelques siècles, quelques années, quelques mois même, en arriver à un tel acte chirurgical. Aujourd’hui nous y sommes. L’homme ne peut envisager de laisser la Nature être régie par ses propres lois. Il lui faut à tout prix les bafouer et les désordonner, afin de maîtriser la vie et la mort.

Le combat au nom de l’éthique est l’un des plus importants de notre époque. En bouleversant sans cesse et toujours plus l’ordre de la nature -un animal n’a pas à être génétiquement modifié ! un cœur de porc n’a pas à battre dans un corps humain !- l’Homme, cet apprenti sorcier, expose l’Univers au juste châtiment de Dieu, qui, Créateur, ne peut laisser sa Création ainsi méprisée.

Suzi Feufollet

 

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