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Racisme anti-blanc : ce qui est racisme venant de Morano est vertu pour Ernotte – Qu’on nous explique !

ernotte

Le 26/09/2015 Nadine Morano (LR) déclarait sur le plateau d’ONPC de Ruquier :

Cela a engendré un scandale ahurissant, que ce soit chez les médias heureux de cette grosse croquette à se mettre sous la dent, ou dans les sphères politiques pressés de rassurer les lobbies et « la bien-pensance bobo ».

Mais quel scandale au juste ? Le fait que Moix, intervenant régulier sur une chaine publique, trouve « dommage » que la France ne devienne musulmane ? Absolument pas, cela n’a causé de problème à personne. Quel politique ou média a protesté ? Aucun, polémique inintéressante !

Par contre on est allé chercher les mots « race blanche » dans les propos de Morano. Deux mots anodins et justes par ailleurs, sortis de leur contexte et totalement déformés aujourd’hui, avec les conséquences que l’on connait. Déferlement d’articles, de déclarations, de protestations, de discours, de rabâchages… à propos de cette « haine de l’étranger », auquel tout bon citoyen doit répondre par le « vivre ensemble » de la fraternité républicaine : mixité sociale, multiracialisme, multiculturalisme…

Pourtant, le 23/09/2015 la nouvelle présidente de France-Télévisions, Delphine Ernotte, expliquait la bouche en cœur à Jean-Pierre Elkabbach que nous avons aujourd’hui «une télévision d’hommes blancs de plus de 50 ans et [que] ça il va falloir que ça change ! ». Racisme primaire que cela ? Point du tout. Clairvoyance et compétence ? Assurément.

Mais où sont donc passés les médias qui criaient au racisme de « la race blanche » ? Pourquoi donc ne réagissent-ils pas au racisme contre « la race blanche » ? Où sont-ils nos élus communautaristes, nos députés opportunistes, nos ministres socialistes ? Eux qui dénoncent avec fougue et véhémence la déclaration de Morano, pourquoi donc n’en font-t-ils pas autant de celle d’Ernotte ? …moins rentable ?

En France le racisme est le jumeau de la liberté d’expression. Ils marchent tous deux de pairs et ne sont valables que dans un sens, le sens unique voulu par les dirigeants du système. A Morano on dira racisme, à Ernotte liberté d’expression. Que répondent à cela les politiques et médias ? Qu’on nous explique !

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