La crèche, qu’elle soit vivante ou joliment réalisée avec santons, mousse et lumignons, donne de l’urticaire, à chaque fin d’année, aux fondamentalistes du laïcisme, qui ne sont pas à une contradiction près : ce sont en effet bien souvent ces mêmes vertueux de la laïcité républicaine, plus tartufes que Tartufe, qui réprouvent tout signe catholique dans l’espace public et ne trouvent rien à redire à la présence de femmes musulmanes voilées en sortie scolaire, et crient au scandale quand certains veulent les interdire. Du passé faisons table rase est leur philosophie, et le catholicisme leur vrai et seul ennemi !
A Toulouse, hier après-midi une crèche vivante, organisée par l’association Vivre Noël autrement, a été interrompue par une cinquantaine de gauchistes haineux qui, sortant l’artillerie lourde de l’insulte suprême, criaient : « Stop aux fachos. »
« Regroupés sur les murettes entourant la place, vociférant et proférant insultes et cris à l’encontre « des flics, des fachos » revendiquant « nous, on est les anticapitalistes ». Effrayant les enfants qui jouaient dans la pastorale et jouant la provocation jusqu’à descendre sur la place en cherchant la confrontation. Ce qui a clos définitivement la représentation, prévue avec succession de chorales, jusqu’à 18h. Alors, les enfants sont descendus de l’estrade, trois chœurs prévus encore n’ont pas chanté. L’âne et les moutons sont repartis dans leur ferme. Et le public déçu, hochait la tête de dépit » relate un article de La Dépêche du Midi.
Le Grand Remplacement passe aussi par l’effacement de nos traditions chrétiennes, ces gauchistes l’ont bien compris. Et peut-être bien que si la sainte Famille avait été représentée, à l’instar de l’imagerie bergoglienne, en famille de migrants, cela aurait tourné autrement : ce sont les manifestants qui aurait gentiment joué aux santons…
Francesca de Villasmundo
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