Site icon medias-presse.info

La FSSPX dénonce fermement et avec clarté l’attaque scandaleuse contre la Très Sainte Vierge du Dicastère pour la doctrine de la foi (DDF)

MPI vous informe gratuitement, Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Vérifiez votre boite de réception ou votre répertoire d’indésirables pour confirmer votre abonnement.

« Mater Populi Fidelis » : Marie collaboratrice du salut et non Co-rédemptrice (Cardinal Manuel Victor Fernandez, préfet du Dicastère pour la doctrine de la foi)

Notre Seigneur ne peut laisser insulter sa Sainte Mère sans réagir.

Notre consœur Francesca de Villasmundo dénonçait le 5 novembre ce triste nouveau document, Mater Populi fidelis, du Dicastère pour la Doctrine de la Foi, présidé par le cardinal Fernandez, dans lequel le Vatican retire à la Vierge Marie certains de ses titres traditionnels dont celui de Co-Rédemptrice.

Pour leur part, dans un communiqué du 7 novembre, l’Ordre des Chevaliers de Notre-Dame déclarait que lorsque la Reine du Ciel est offensée, tous les catholiques doivent se lever et leur proposait du 8 novembre au 7 décembre, veille de la fête de l’Immaculée Conception, de réciter chaque jour les Litanies de la Sainte Vierge, d’y ajouter la prière du « Memorare » de saint Bernard ainsi que le « Salve Regina » et d’offrir pénitences et sacrifices pour obtenir du Ciel la réparation de cette offense.

Quant à la Fraternité Saint-Pie [FSSPX] dans un texte publié sur son site fsspx.news, elle cloue au pilori ce qu’elle appelle le « brûlot du cardinal Victor Fernandez, préfet du DDF, [qui] porte le nom de Mater Populi fidelis (Mère du peuple fidèle).

Bien sûr nous saluons cette dénonciation publique tout en soulignant quand même qu’elle ne fait pas encore mention de l’approbation donnée par le pape Léon XIV à cette nouvelle ignominie.

Voici quelques extraits du communiqué de la FSSPX condamnant avec clarté ce nouveau scandale venant du Dicastère pour la doctrine de la foi et approuvé par le Pape lui même : 

« La corédemption de la Vierge Marie

Il suffit de consulter n’importe quel traité de mariologie anté-conciliaire, pour se rendre compte de l’importance que la notion de corédemption, appliquée à la Vierge Marie, avait pris dans la pensée théologique depuis cinq siècles. Il suffit pour s’en convaincre de rappeler les paroles des papes, depuis Pie IX, le pape de l’Immaculée conception, jusqu’à Pie XII, le pape de l’Assomption.

[…] Mater Populi fidelis affirme que « le Concile Vatican II a évité d’utiliser le titre de Co-rédemptrice pour des raisons dogmatiques, pastorales et œcuméniques ». Quel aveu ! Et il ajoute même que Jean Paul II l’a utilisé « à sept reprises au moins », mais cela n’a pas grande valeur aux yeux des rédacteurs. Ils relèvent surtout l’opposition du cardinal Joseph Ratzinger, estimant qu’il s’agissait d’un « terme erroné ».

[…] Et le texte d’ajouter « Lorsqu’une expression nécessite des explications nombreuses et constantes, afin d’éviter qu’elle ne s’écarte d’un sens correct, elle ne rend pas service à la foi du Peuple de Dieu et devient gênante. »

Ne pas déplaire aux œcuménistes

[…] Il faut bien le dire, le rejet des titres de la Sainte Vierge, spécialement ceux de Corédemptrice et de Médiatrice, trouve son origine dans l’œcuménisme. Déjà, lors de la proclamation du dogme de l’Assomption de la Très Sainte Vierge en 1950, les modernistes s’étaient émus, y voyant un nouvel obstacle posé au rapprochement avec les protestants.

Au concile Vatican II, les Pères supprimèrent purement et simplement le schéma préparé sur la Sainte Vierge, pour ne pas lui donner trop d’importance, et en firent un simple chapitre de la constitution Lumen gentium sur l’Eglise. » […]

En fait, l’œcuménisme conciliaire continue à réécrire l’histoire mariale. 

Déjà le pape François, au cours de la messe du 12 décembre 2019, dédiée à Notre-Dame-de-Guadalupe sous le dôme de Saint-Pierre, avait, en usant de son habituel langage malsonnant et de ses expressions incongrues, dévoilé sa « théologie mariale », si éloignée de la mariologie traditionnelle et si alignée sur l’esprit conciliaire :

« Quand certains viennent avec des histoires qu’il faut l’appeler ceci ou cela, qu’il faut de nouveaux dogmes la concernant. Ne perdons pas de temps avec ces histoires : Marie est femme, Dame, mère de son fils et de la Sainte Mère l’Église hiérarchique, et elle est métis, femme de nos peuples qui a fait Dieu métis. »

Depuis le funeste concile Vatican II, les libéraux ont réussi à s’emparer des commandes à Rome.

Ils y règnent en maître avec leur doctrine néo-protestante et néo-moderniste condamnée par Saint Pie X et tous ses prédécesseurs.

Et malheureusement Léon XIV, comme le pape François, est notoirement et positivement l’un de ses libéraux puisqu’il a approuvé (1) les propos hétérodoxes de son Préfet du Dicastère pour la doctrine de la foi.

Demandons pardon à Notre Dame, Co-Rédemptrice et Médiatrice de toutes grâces, pour toutes ces insultes qui la blessent et qui offensent le Sacré Coeur de son divin Fils.

Christian LASSALE

(1) Publication du site Vatican.news du 4 novembre 2025 : «Mater populi fidelis» est le titre de la note doctrinale publiée ce mardi 4 novembre, par le dicastère pour la Doctrine de la foi. Signée par le préfet, le cardinal Víctor Manuel Fernández, et par le secrétaire de la section doctrinale, Mgr Armando Matteo, la note a été approuvée par le Pape le 7 octobre dernier.

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

Quitter la version mobile