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La Hongrie punie par un parlement européen dont la Vice-Présidente est en prison pour corruption

Avis au Parlement européen : quand on a le

caleçon breneux on ne monte pas au cocotier

Les ambassadeurs de l’Union Européenne sont tombés d’accord, lundi soir, pour infliger à la Hongrie une retenue de 55 % des fonds de cohésion,  soit une retenue financière de 6,3 milliards d’euros. La décision a été approuvée par les vingt-six autres États alors que la majorité qualifiée était requise. Donc, même l’Italie de Meloni ou la Pologne du PiS, ont approuvé la mesure.

Le motif d’une telle punition ? Il s’agit d’obliger cet État, de longue date récalcitrant aux injonctions européistes, à « compléter son dispositif anticorruption dans le cadre du mécanisme sur l’État de droit ».

Au moment où le Parlement européen est secoué jusque dans ses plus hautes sphères par le Qatar Gate, scandale visant nombre de députés de gauche – généralement anti-Orban –, dont Eva Kaili, vice-présidente grecque qui est en prison, voilà qui ne manque pas de sel. Ces eurodéputés socialistes répondent toujours présents pour défendre les « droits LGBT » contre les gouvernements conservateurs de Pologne ou de Hongrie ou pour reprendre le discours d’autoflagellation des Black Lives Matter. Mais, cette fois-ci, ces procureurs du bien se retrouvent en meute  sur le banc des accusés.

En effet, en matière de lutte contre la corruption, ceux qui attaquent avec haine la Hongrie ne sont pas forcément les mieux placés pour donner des leçons de “bonne gouvernance” et d’humanisme ; ne serait-ce qu’en matière « d’homophobie », tant il est vrai qu’il vaut toujours mieux être gay à Budapest qu’au Qatar.

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