Une vaste gamme de techniques de prise en main et de contrôle sur l’esprit humain est en train de se mettre en place. A côté de cela, les moyens utilisés par les publicistes pour guider nos achats à notre insu sont d’infimes broutilles. Il y a trois ans s’est installé un complexe scientifique financé par une partie des pays européens. C’est l’Human Brain Project ou projet sur le cerveau humain. Il s’agissait tout simplement de créer un ordinateur aussi puissant que le cerveau, ce qui n’est pas facile, vu que notre boîte crânienne contiendrait cent milliards de cellules cérébrales. Je racontais cette incroyable affaire il y a deux ans dans la première édition de mon ouvrage L’Ultime Transgression. Depuis, les choses ont évolué. Tous les pays d’Europe financent Neuropolis, une ville entière près de Lausanne consacrée à ce projet. Les Américains pour faire bonne mesure s’y sont mis : ce sera tout simplement Brain (cerveau).

En trois ans les choses se sont accélérées. Les recherches ont permis d’évacuer et de réinjecter les souvenirs que nous avons dans notre tête. Des puces informatiques ou des lasers installés dans le crâne sont susceptibles de modifier notre comportement (c’est l’interface cerveau/ machine).

Or à la fin de la cinquantaine de conférences effectuées par moi-même en France à propos du livre cité plus haut, revenait toujours une bonne question que je ne remerciais pas de m’avoir posée. Celle de l’âme et celle de la conscience. L’âme principe de vie que les athées rejettent. Conscience de soi que les animaux n’ont pas. Résident-t-elles dans le cerveau ? Certains neuroscientifiques estiment avoir prouvé que oui. Ils affirment même pouvoir la faire disparaître de même que l’on éteint la lumière.

Il existe une fine bande de matière grise qui longe sur le côté des ventricules qui sont les cavités du cerveau. Elle se nomme le claustrum.

L’équipe du Pr Mahammad Koubeissi de l’Université de Washington, a installé une électrode au niveau du claustrum d’une femme épileptique. Intervention en pratique devenue banale dans le cas de l’épilepsie, mais pas à cet endroit ; c’est la première fois qu’une telle zone était stimulée de cette manière. Après stimulation électrique, cette femme ne parlait plus, n’entendait plus, ne répondait plus, ne voyait plus. Elle n’avait plus la conscience d’elle-même. Puis elle a perdu connaissance. A l’arrêt de la stimulation, elle a brutalement repris ses esprits et n’avait aucun souvenir de ce qui s’était passé. Cela a pu être répété plusieurs fois en deux jours. On lui a demandé par exemple de répéter le mot de « maison » : la personne l’a redit de plus en plus faiblement au fur et à mesure qu’elle sombrait dans l’inconscience. (Ref : Dernière parution de la revue Epilepsy and Behavior).

La question définitive est la suivante. Conscience certes : découverte d’un élément de « l’homme machine » comme l’entendaient par exemple Voltaire ou Marat. Le cerveau est-il comparable à un immense mécanisme d’horlogerie ; nous dirions de nos jours un ordinateur inconnu qui serait décrypté au fil du temps ? A cela un certain nombre de savants minoritaires il est vrai, estiment qu’il existe une forme immatérielle de la conscience. Mais les autres chercheurs pensent que le quantique donnera une réponse. Celui-ci ouvre une porte sur la découverte de l’univers existant au-delà de la taille de la molécule. Ce ne serait donc que trouver une seconde clé pour comprendre la conscience. Pour eux existerait une sorte de conscience innée émanant d’un chef d’orchestre qu’ils espèrent traquer un jour par leur science, mais sans grande conviction. C’est là où ils sont inquiets car ils n’osent prononcer le nom de « Dieu ».

Jean-Pierre Dickès

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