Boris le layL’indépendantiste breton, Boris Le Lay, a été condamné pour ses propos journalistiques sur son site Breiz atao, le 21 avril 2016 à deux ans de prison ferme, avec mandat d’arrêt. Sa condamnation portait sur l’article qu’il avait écrit en réaction à sa précédente condamnation à 6 mois de prison ferme pour avoir déclaré sur son site : “il n’existe pas de celte noir”. Dans l’article qui lui a valu sa condamnation à deux ans de prison, il écrivait entre autre: « J’ai été condamné par une “justice” raciale et tribale explicitement en guerre contre le monde blanc, contre le christianisme, contre l’Europe et, par voie de conséquence, contre la Bretagne.”

Cette condamnation a scandalisé jusqu’en Hongrie où le journal hongrois: Magyar Hirlap, l’a dénoncée comme un acte de tyrannie au milieu d’un article consacré au succès du FPÖ en Autriche, au premier tour des élections présidentielles qui a éliminé de la compétition les deux partis au pouvoir. L’article est intitulé: Face au danger, les peuples d’Europe vont vers leur rapide émancipation, extrait:

Après plusieurs décennies, une immense majorité de gens [d’Europe] devient imperméable aux accusations sans cesse répétées de “nationalisme”, “populisme”, “exclusion” et autres, dès lors qu’elle voit qu’il ne s’agit en fait rien que de la vérité. Car il s’agit bien de la vérité lorsqu’on constate qu’il y a quelques mois seulement 5% de la population de Palerme en Sicile, était étrangère et qu’elle est maintenant passée à 25% d’étrangers. Ceci alors que le maire Leoluca Orlando, situé très à gauche, se disait il y a quatre jours très heureux que Palerme soit devenue une ville du Moyen-orient en Europe. C’est encore une réalité la constatation, à travers toute l’Europe, que des tribunaux “politiquement corrects” n’infligent que des condamnations légères à des voleurs, des braqueurs ou même des meurtriers issus de groupes ethniques, voire ne les condamnent à aucune peine de prison, tandis que – comme cela s’est passé le 17 avril en France – le journaliste Boris Le Lay a été condamné à deux ans de prison pour “haine raciale”, selon le Parquet. Ce qui, bien évidemment, a été accueilli dans le plus grand silence par la presse nationale dans sa totalité. (Source)

Magyar Hirlap est un journal identitaire, catholique dans la ligne du parti Fidesz de Viktor Orbán, le premier ministre de la Hongrie.

Boris Le Lay est aujourd’hui recherché pour être enfermé. Il continue d’écrire sur son blog, où il a notamment commenté sa condamnation.  On remarquera que cette affaire est passée devant un tribunal correctionnel et non en cour d’Assise; au point où nous en sommes, il y a presque de quoi s’étonner, puisque les paroles coûtent aussi cher et parfois plus cher que certains crimes violents…

Voici les détails de l’affaire:

[Boris Le Lay] était jugé par le tribunal correctionnel de Brest, sans toutefois avoir pu se défendre, n’étant pas présent durant son audience ni représenté par un avocat, malgré la directive adoptée le 7 octobre 2013 donnant accès à un avocat à tout européen impliqué dans une procédure pénale.

Boris Le Lay avait déjà été condamné à six mois de prison ferme l’an passé, en 2015, pour avoir déclaré sur son site Internet qu’il n’existait pas de « celtes noirs », propos qu’aucun historien n’a à ce jour remis en question. Dans la foulée, il était revenu sur sa condamnation dans une tribune libre intitulée « ma condamnation préfigure la vôtre, vous deviendrez les esclaves des musulmans sur la terre de vos ancêtres ». C’est cette tribune qui lui a valu la plainte de Fatou Mano, Boris Le Lay évoquant la partialité de la magistrate aux origines africaines dans sa première condamnation : « Car, comme le prénom du procureur précité le laisse paraître, c’est bien une africaine qui a été chargée de mener la charge contre le Breton que je suis. Ceci à Quimper, ancienne capitale de la province de Cornouaille évangélisée par Saint Korentin.» écrivait-il alors avant de poursuivre : « J’ai été condamné par une “justice” raciale et tribale explicitement en guerre contre le monde blanc, contre le christianisme, contre l’Europe et, par voie de conséquence, contre la Bretagne. Ce que la coalition des traîtres socialo-marxistes appuyant l’entreprise appellent “la république” diversitaire.» et d’annoncer : « Des tribunaux composés d’afro-musulmans, excités par le virus marxiste de l’antiracisme, se dresseront sur la terre de vos ancêtres pour vous condamner. Le motif de cette condamnation sera votre simple existence, vous Européens, vous Chrétiens. Et la mémoire de vos ancêtres sera convoquée à la lecture de l’acte d’accusation pour légitimer votre assassinat, votre dépossession complète.»

Pour ces propos, le tribunal est allé ce jeudi soir bien au delà des réquisitions du parquet. Ce dernier avait en effet requis 8 mois de prison ferme mais le tribunal a finalement condamné Boris Le Lay à un an de prison ferme, ainsi qu’à la révocation du sursis prononcé par la cour d’appel de Rennes en 2013, portant ainsi sa peine à deux ans de prison ferme, assortie d’un mandat d’arrêt à son encontre. (Source: Breiz Info)

emiliedefresne@medias-presse.info

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