Plus de 710 000 étrangers sont entrés dans l’Union sans avoir demandé l’autorisation durant les neuf premiers mois de l’année 2015. C’est le temps d’une gestation humaine. Le temps que mettrait un petit Européen pour naître, si l’avortement n’interrompait pas le processus dans un très grand nombre de fois. 

Ainsi les frontières sont ouvertes au tout venant des étrangers, mais elles sont fermées à de nombreux petits européens, qui sont sacrifiés sur l’autel démoniaque de l’idéologie  des oligarques qui ont le pouvoir.

Selon Frontex plus de 710 000 migrants sont entrés dans l’Union européenne entre le 1er janvier et le 30 septembre de cette année, contre un total de 282 000 pour toute l’année dernière, a annoncé mardi 13 octobre l’agence européenne de surveillance des frontières Frontex.

« Les îles grecques, en particulier Lesbos, continuent à subir une pression migratoire massive, avec 350 000 entrées détectées entre janvier et septembre », précise  le communiqué de Frontex, en précisant que les réfugiés syriens constituent le groupe principal.

Frontex ne dit rien des faux passeports, ni des nombreux “migrateurs” qui refusent de délivrer leur identité. Ou encore de tous ceux qui ne passent pas par les filières normales mises en place pour accueillir les clandestins et qui devraient s’ajouter à ce tsunami. Ces chiffres ne concernent que les clandestins venus par la Méditerranée et ne concernent pas non plus les immigrés réguliers, c’est-à-dire ceux qui sont passés par les ambassades pour obtenir leurs visas.

Les chiffres de Frontex diffèrent de ceux du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) qui n’estime qu’à près de 600 000 le nombre de migrants entrés depuis le début de l’année dans l’UE par la Méditerranée, dont 450 000 en Grèce. 

Le fait qu’il existe des différences de chiffres entre ces deux organismes, démontre que personne ne sait en réalité combien de clandestins ont franchi les pseudo-frontières de l’Union sur ces 9 derniers mois. Le chiffre de 710 000 est donc un chiffre plancher. En réalité il en est, selon toute probabilité,  rentré beaucoup plus.

Sans compter les autres, ceux qui arriveront grâce au principe fallacieux du regroupement familial, autre procédé mondialiste pour submerger les nations d’Europe de l’Ouest et du Centre.

La semaine dernière, Frontex avait appelé les pays membres de l’UE à mettre à sa disposition 775 gardes-frontières supplémentaires pour « gérer la pression migratoire ». A l’approche du Conseil européen des 15 et 16 octobre, l’agence plaide pour davantage de coopération au sein de l’UE, car « les Etats-membres doivent comprendre qu’au lieu de déployer des centaines de policiers à leurs frontières nationales, il serait plus utile de les envoyer à la frontière extérieure », selon le patron de l’agence, Fabrice Leggeri.

Sans doute cette réflexion de Fabrice Leggeri concerne-t-elle uniquement les pays qui ont mis en place des moyens pour bloquer ou tout au moins contrôler l’immigration, tels la Hongrie, la Pologne, la République tchèque, pour les plus combattifs mais aussi dans une bien moindre mesure, l’Autriche, la Bulgarie, la Roumanie, la Croatie etc. Quant à l’Italie, elle semble complètement perméable aux déversement des bateaux, alors que les bateaux des gardes-côte de l’Union vont les chercher jusqu’en Afrique. Ceci est bien la démonstration du peu de crédibilité dont bénéficie l’Union européenne et ses pseudo-frontières de Schengen.

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