L’Oligarchie mondialiste qui dirige les pays occidentaux vient de prendre un grand camouflet de la part du pouvoir politique polonais. En effet le Parlement polonais vient de voter le dernier volet des réformes de l’appareil judiciaire en dépit des pressions multiples et variées de l’intérieur comme de l’extérieur. [Photo JarosÅ‚aw KaczyÅ„ski, chef du PIS, acclamé par le Parlement ]

A l’intérieur les agitateurs à la Soros ont agité la rue autant qu’ils ont pu, multipliant les manifestations de masse

A l’extérieur Donald Tusk, ancien président socialiste du Conseil des Ministres Polonais,  aujourd’hui président du Conseil européen,  s’en est une nouvelle fois pris à ses successeurs qui défendent avec ténacité et succès la souveraineté de la Pologne. Donald Tusk a choisi d’agir à la manière d’un Pierre Moscovici, ancien ministre des finances français qui, nommé commissaire européen, a pris fait et cause pour l’oligarchie qui l’a mis en place, à l’instar de bien d’autres privilégiés de l’Union, qui n’hésitent pas à trahir leur pays au profit de leurs maîtres. La Commission européenne a donc sommé Varsovie de «mettre en suspens» ses réformes, sous la menace de lui suspendre son droit de vote au sein de l’UE. De son côté le département d’État américain -dont on ignore en quoi cela le concerne- tout en reconnaissant que la Pologne est «un proche allié» stratégique, a déclaré que les États-Unis étaient «préoccupés» par une législation qui, selon eux, semble «limiter le pouvoir judiciaire et potentiellement affaiblir l’état de droit en Pologne». 

«Nous exhortons toutes les parties à assurer qu’aucune réforme judiciaire ne viole la Constitution polonaise ou les obligations juridiques internationales et respecte les principes de l’indépendance de la justice et la séparation des pouvoirs», a déclaré Washington via un communiqué.

Difficile en effet de multiplier les bases militaires en Pologne qui braquent leurs missiles nucléaires en direction de la Russie, tout en réprouvant la politique intérieure polonaise vis-à-vis de l’UE, c’est pourtant à cet exercice improbable que se trouve contraint de se livrer le pouvoir américain pris en étau entre le complexe militaro-industriel et les milliardaires apatrides.

Arrivés au pouvoir en octobre 2015, les souverainistes du PIS sont constamment en but aux récriminations et aux menaces des membres de la Commission européenne -qui dirige l’Union mais dont les membres ne sont pas élus-, que ce soit en ce qui concerne l’immigration, que ce soit la réforme du Tribunal constitutionnel ou encore des médias publics.

De quoi s’agit-Il ?

Le Sénat du parlement polonais a approuvé la réforme de la Cour suprême, en dépit des mises en garde de l’UE, des appels de Washington et des manifestations de rue. Le texte qui a été adopté le 19 juillet par la chambre basse, a été soutenu par 55 sénateurs, contre 23 voix d’opposition, et 2 abstentions dans la nuit du 21 au 22 juillet. Pour entrer en vigueur, le texte doit encore être promulgué par le président Andrzej Duda, lui-même issu du parti Droit et Justice (PiS) au pouvoir. Il dispose de 21 jours pour signer le texte, lui opposer son véto ou le soumettre au Tribunal constitutionnel.

Cette loi sur la Cour suprême arrive à la suite de deux autres textes votés le 12 juillet dernier. Le premier porte sur le Conseil national de la Magistrature qui stipule que ses membres seront désormais choisis par le Parlement. Le deuxième modifie le régime des tribunaux de droit commun, dont les présidents seront nommés par le ministre de la Justice. Des réformes qui devraient permettre aux dirigeants du pays de mener la politique pour laquelle les électeurs les ont mandatés et ceci quelle que soit la nature du pouvoir sorti du scrutin.

Des réformes rendues indispensables pour permettre au pouvoir issu des élections de mettre en application la politique promise aux électeurs. En effet la Pologne souffre comme la plupart des autres pays européens du gouvernement des juges, l’arme fatale de la caste dominante, par laquelle elle court-circuite les initiatives politiques dés lors que celles-ci ne font pas son affaire. La magistrature polonaise était jusqu’ici dominée par la Gauche qui l’avait mise en place pour continuer de peser sur le destin du pays alors même qu’elle savait qu’elle allait être chassée des affaires par le suffrage populaire.

Le principe du gouvernement par les juges 

Cette loi qui a été examinée par la Diète mardi après de longs débats, prévoit de donner au ministre de la justice d’importants pouvoirs sur la Cour suprême, l’équivalent de la Cour de cassation pour la France. Cette loi devrait entraîner le renouvellement de certains juges de la Cour suprême par le ministre de la Justice. En réalité il est reproché au parlement polonais de faire exactement ce que fait le pouvoir français, c’est-à-dire nommer les juges de la Cour de Cassation, mais aussi nommer les magistrats du Parquet, ces derniers restant de toute façon entièrement soumis au ministère de la Justice. Sauf qu’évidemment ce système est destiné à rester inféodé à l’oligarchie apatride dont il accomplit les basses besognes anti-nationales. Or la réforme polonaise est scandaleuse dés lors que le système judiciaire sert les intérêts du pays. [Photo ci-contre: les magistrats du Parquet national financier, tous nommés par Hollande, ont court-circuité Fillon et Marine Le Pen lors de la campagne présidentielle au profit de Macron. ] Mais Parquet financier ou non, en France le Parquet dépend du pouvoir auquel il doit des comptes.
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Le gouvernement par les juges qui s’impose de plus en plus à tous les pays d’Europe nous vient des États-unis d’Amérique où dés leur fondation il a été institué pour contrôler l’expression populaire et l’endiguer à chaque fois que la démocratie porterait atteinte au pouvoir de l’Oligarchie. C’est ce qui explique aujourd’hui que 9 juges de la Cour Suprême américaine puissent faire échec à la volonté populaire de 60 millions d’électeurs qui se sont exprimés lors de l’élection de Donald Trump à la présidence. Ce principe qui fonde le système américain n’a cessé, depuis son origine, de prendre de l’ampleur et aujourd’hui il s’impose aux pays européens dont la France à scandaleusement fait les frais lors de la dernière campagne électorale présidentielle au cours de laquelle la caste dominante s’est servie des juges, nommés par eux, pour porter au pouvoir leur poulain, Emmanuel Macron.

Ce n’est donc pas la démocratie qui a usurpé la place de Dieu en Occident, mais la Justice qui en tient lieu.

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Emilie Defresne    emiliedefresne@medias-presse.info

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