Il dit ne pas vouloir se mêler des politiques concrètes des pays, même quand il s’agit de donner l’avis de l’Eglise par rapport à des lois contraire à la loi divine. Il ne veut pas porter de jugement sur les conduites homosexuelles, « qui suis-je pour juger ? » déclara-t-il un jour à ce sujet, mais il tire à vue contre toutes les mesures qui pourraient mettre un frein à l’invasion migratoire du Vieux Continent. Le pape qui ne fait pas de politique parle en politicien engagé à gauche toute quand il s’agit de défendre les sacro-saints droits des migrants à immigrer illégalement en Europe, et ailleurs.

Il parle en homme politique en maniant comme boussole l’Evangile revisité en manifeste immigrationniste,  sa sensibilité de gauche qui fait fis de toute prudence politique et en exploitant qui plus est, pour asseoir ses convictions personnelles immigrophiles, une infaillibilité pontificale si mal comprise en notre époque déboussolée. La sauvegarde de la nation n’est rien face à la volonté du migrant de s’installer, dit-il du haut de sa chaire apostolique ! De quoi fermer la bouche à toute velléité de contestation chez les fidèles timorés qui croient que toute parole qui sort de la bouche du pape est infaillible.

Dans un message publié ce lundi 21 août, à l’occasion de la Journée mondiale du migrant et du réfugié, le 14 janvier prochain, le révolutionnaire pape argentin a donné sa feuille de route en matière d’immigration : « accueillir, protéger, promouvoir, intégrer » sont ses maîtres mots. Et pour mieux faire passer la pilule à des peuples envahis et dépassés par ces flux migratoires dont ils perçoivent le danger pour leur identité et leur survie nationale, Jorge Maria Bergoglio n’hésite pas à comparer tout migrant à Jésus-Christ. Et à culpabiliser les catholiques qui voudraient arrêter le clandestin avant qu’il n’entre ou le renvoyer chez lui. Pour être un bon chrétien selon François, il faut accepter tous les migrants chez soi, nouveaux alter Christus :

« Tout immigré qui frappe à notre porte est une occasion de rencontre avec Jésus Christ, qui s’identifie à l’étranger de toute époque accueilli ou rejeté (cf. Mt 25, 35.43) »

Cette centralité de la dignité de la personne du clandestin prend le pas sur toute autre considération politique à tel point que le pape argentin ose écrire qu’il faut

«  toujours faire passer la sécurité personnelle [du migrant, ndlr] avant la sécurité nationale. »

Et de la sécurité des Européens ? Qu’en fait-il ?  Rien. Il s’en fiche même. Favoriser les entrées sûres et légales dans les pays de destination, le regroupement familial, «  prévoir des visas temporaires spéciaux pour les personnes qui fuient les conflits dans les pays voisins» tout en améliorant la simplification de l’obtention de visas humanitaires, concéder plus facilement la nationalité, sont quelques unes des demandes phares du pape aux gouvernements, vieilles recettes pseudo-chrétiennes et socialo-humanitaristes qui ont depuis longtemps montré leur inefficacité, si ce n’est leur nocivité. De ce message pontifical émerge une vision politique du problème migratoire sentimentale et humanitariste, sans envergure, limitée au court terme individuel du clandestin, incapable de concevoir, par parti pris idéologique, les diverses menaces futures d’un tel déferlement de populations extra-européennes sur le sol du Vieux Continent ni de regarder en face la faillite de la société melting-pot. Chez François, l’intérêt général est mort, place à l’Individu-Roi, d’autant plus roi s’il est migrant ou réfugié !

Ainsi, parallèlement à l’énième massacre terroriste qu’il réprouve par ailleurs tout en occultant la responsabilité islamiste, le pape participe activement et ouvertement à cette solution immigrationniste injuste et préjudiciable pour l’Europe, qui est uniquement capable de provoquer des conflits, des haines et des effusions de sang : Jorge Maria Bergoglio doit être vraiment myope, en-dehors du temps présent, embourbé dans l’utopie du « vivre-ensemble » multi-religieux, multi-ethnique, multiculturel, croyance en échec patent depuis longtemps.

« Accueillir signifie avant tout offrir aux migrants et aux réfugiés, énonce-t-il sûr de lui, de plus grandes possibilités d’entrée sûre et légale dans les pays de destination. En ce sens, un engagement concret est souhaitable afin que soit étendu et simplifié l’octroi de visas humanitaires et pour le regroupement familial. (…) En outre, il serait opportun de prévoir des visas temporaires spéciaux pour les personnes qui fuient les conflits dans les pays voisins. Les expulsions collectives et arbitraires de migrants et de réfugiés ne constituent pas une solution adéquate, surtout lorsqu’elles sont exécutées vers des pays qui ne peuvent pas garantir le respect de la dignité et des droits fondamentaux. J’en viens encore à souligner l’importance d’offrir aux migrants et aux réfugiés un premier accueil approprié et digne. » « Les conditions des migrants, des demandeurs d’asile et des réfugiés, postulent que leur soient garantis la sécurité personnelle et l’accès aux services élémentaires. »

Sait-il le pape François combien il y a par les rues de Rome, et dans toute l’Europe, de SDF, humbles fidèles catholiques, à qui il est nié ce statut « de sécurité personnelle » et l’accès aux « services de bases » ? Et connaît-il le nombre de chrétiens tués, uniquement parce qu’ils sont chrétiens, par certains de ces « demandeurs d’asile » mahométans qui sont libres et traînent dans les rues des villes européennes ?

Il devrait pourtant le savoir le pape François qui, en publiant ce message immigrophile, se mêle donc bien des politiques concrètes des pays ! Mais il est vrai que le sort du petit catholique européen, sans histoire, sans divorce, sans transformation sexuelle ni déviance homosexuelle, ancré sur sa terre ancestrale, ne l’intéresse guère…

Francesca de Villasmundo

 

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