Une centaine de personnes ont diligenté une action judiciaire groupée devant le Tribunal de Grande Instance de Paris contre quatre laboratoires qui synthétisent les vaccins. Elles estiment qu’à la suite d’une vaccination leur enfant est devenu autiste. Il est évident que les pouvoirs publics vis-à-vis de tout traitement définissent une notion qui se nomme bénéfice/risque. Il est impossible que la totalité de la population puisse être indemne de toute complication vis-à-vis d’une thérapeutique, quelle qu’en soit la nature. Il en est de même pour les vaccins.

Prenons un cas précis. Quand est apparu sur le marché le vaccin contre le pneumocoque je me suis vacciné moi-même dans la cuisse ; ce qui est légitime pour un médecin. Je n’ai pas de terrain atopique (allergique). Or ma cuisse a littéralement doublé de volume. Imaginons une telle situation pour un bébé de 12 mois : sa vie se serait trouvée littéralement en danger. Il est évident que dans ce cas particulier de vaccination, la décision est personnelle et non le fait d’une obligation. Or ce qui choque violemment est que le ministre Agnès Buzyn prétend imposer onze vaccinations en même temps à des nourrissons dont le système immunitaire est encore en plein développement.

L’article 16-1 du code civil affirme de manière très claire que« chacun a droit au respect de son corps. Le corps humain est inviolable ». Cela signifie que personne n’a le droit de toucher au corps humain sans son accord. Voilà qui est facile à comprendre : chacun d’entre nous a tout à fait le droit de refuser un traitement ou une intervention chirurgicale. Cela tient du bon sens le plus élémentaire. Par exemple un certain nombre de patients refusent la chimiothérapie. C’est leur droit. La loi Kouchner n° 2002-303 du 4 mars 2002 est relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé. L’article L 111-4 s’énonce ainsi :

« Le médecin doit respecter la volonté de la personne après l’avoir informée des conséquences de ses choix ».« Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment. ». 

Ces textes sont particulièrement clairs et ne proposent pas une « exception » en matière de vaccination.

À cela les pouvoirs publics déclarent que l’intérêt général prime sur l’intérêt particulier. Cela reste à prouver car 18 pays d’Europe (dont l’Allemagne et le Royaume-Uni) n’ont pas d’obligation vaccinale. Au nom de quoi l’intérêt général serait différent d’un pays à un autre ? Certains pays se contentent de recommander l’une ou l’autre vaccination.

Alors ? Pourquoi donc la France s’échine-t-elle à vacciner contre la volonté des patients. La réponse est simple : le Big Business. Les affaires juteuses des laboratoires. En l’occurrence Sanofi-Pasteur qui lui-même le reconnaît avec une naïveté déconcertante dans sa notice internet : «  La vaccination est l’un des investissements les plus rentables en matière de santé. » De fait le Hexavac aurait rapporté 4 milliards et demi. Combien les onze vaccins ? Maintenant, pourquoi le gouvernement est-il prêt à transgresser les deux lois ci-dessus présentées ?

On peut imaginer de possibles pots de vins nous rappelant l’affaire Cahuzac. (à suivre)

Jean-Pierre Dickès

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