A Rome on parle d’un pacte secret entre le Vatican et le gouvernement italien pour offrir la nationalité italienne aux fils d’immigrés nés en Italie d’ici la fin de l’année. C’est-à-dire avant la fin du mandat électoral et la perte probable de la majorité au parlement par le Parti Démocrate au pouvoir.

D’après les indiscrétions parues sur la quotidien La Repubblicca ce serait monseigneur Rino Fisichella, préfet du Conseil Pontifical pour l’évangélisation, qui aurait conclu cet accord. A lui reviendrait le rôle de faire pression sur le ministre italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Angelino Alfano, afin que la loi sur le droit su sol soit votée au plus vite.

« Si tout cela est vrai, s’indigne Renato Brunetta, chef de groupe de Forza Italia à l’Assemblée nationale italienne, c’est très grave du point de vue politique et du point de vue institutionnel. Nous avons déjà le concordat, nous avons les Pactes de Latran, cela suffit. »

Les fuites concernant un pacte entre le Vatican et le gouvernement pour faire voter cette loi sur le droit du sol enflamment l’Italie.

L’idée du chef du gouvernement, Paolo Gentiloni, est de faire pression sur les consciences des catholiques divisés sur le sujet. Et pour cela d’obtenir l’aide du Vatican. Connaissant la position positive du pape sur le sujet du droit du sol et des droits sacro-saints des migrants en général, il ne lui a pas été difficile d’avoir le soutien vaticanesque et épiscopal. Hier, Avvenire, le magazine des évêques italiens a déjà chanté sa partie. Il a publié en première page son soutien au droit du sol à travers un article intitulé « Tous Italiens mais pas encore citoyens » avec en arrière-fond les visages d’immigrés sans nationalité.

Mgr Fisichella devrait maintenant, selon La Repubblica, faire pression sur Alfano pour qu’il « recrute le maximum de consentements possibles dans ses rangs ».

« L’Italie est un État souverain, elle n’a pas besoin de faire d’accord ni explicite ni implicite, avec un État étranger pour approuver ou non une loi ».

déclare scandalisé Renato Brunetta.

Pour le vice-président du Sénat, Roberto Calderoli, il s’agit aussi « d’une intervention indue d’un État étranger dans notre politique ».

Cet interventionnisme du Vatican dans la politique administrative italienne concernant l’obtention de la nationalité est d’autant plus incroyable que le pape François avait refusé de se positionner sur la loi italienne concernant les unions civiles de même sexe au prétexte avait-il dit «que « le pape ne se met pas dans la politique concrète d’un pays » .

Morale de l’histoire : le Vatican bergoglien est en première ligne pour favoriser l’immigration invasion et le Grand Remplacement et est aux abonnés absents quand il s’agit de secourir la loi naturelle et divine !

Francesca de Villasmundo  

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