sarkozy_communisteNous savions déjà que le mari de Carla Bruni brillait par son addiction à la médiagogie qui gouverne notre patrie depuis que les écoles de journalisme sont à la vérité ce que celle de la magistrature est à l’impartialité.

Dans son livre « La cause du peuple », Patrick Buisson revient sur un épisode qui éclaire d’un jour nouveau  le manque de convictions de ce Président béotien qui croyait diriger la France…

Voulant marquer le début de son quinquennat par un gage donné au dieu « Consensus » et à la déesse « Ouverture », il choisit de faire lire dans toutes les écoles la lettre d’adieu à ses parents du jeune Guy Môquet fusillé par les Allemands le 22 octobre 1941.

L’idée, qui consistait à braconner une fois de plus sur les terres mémorielles de la gauche, lui en avait été soufflée par un Henri Guaino viscéralement attaché à la mythologie communiste de la Résistance.

Car, il s’agit bien d’un mythe comme le rappelle fort justement Patrick Buisson :

« Elève au lycée Carnot dans le XVIIe arrondissement de Paris, Guy Môquet était le fils du député communiste du quartier des Epinettes, Prosper Môquet, arrêté en octobre 1939 et déchu de son mandat en même temps que cinquante-neuf autres de ses camarades siégeant à la Chambre en raison de leur soutien au pacte germano-soviétique et sous l’incrimination d’intelligence avec l’ennemi. Après avoir réclamé une « paix immédiate » avec l’Allemagne et organisé des actions de sabotage du matériel militaire français dans les usines d’armement, l’appareil clandestin du Parti communiste, alors dissous, lançait dès le mois de juillet 1940 un appel à la fraternisation avec les soldats du Reich, au nom de la lutte commune contre le grand capital et les trusts, tandis que des responsables du PC sollicitaient auprès des autorités nazies l’autorisation de faire reparaître L’Humanité. Ayant repris le flambeau du combat paternel, le jeune Guy Môquet déploya une intense activité militante, notamment dans la distribution de tracts dénonçant le caractère impérialiste de la guerre et plaidant, dans une France occupée, pour une « vraie collaboration internationale » et une « fraternité avec le peuple allemand ».

Ce ne fut donc pas en tant que résistant qu’il fut arrêté par des policiers français, le 13 octobre 1940, au métro Gare de l’Est, mais comme  militant obéissant aux consignes du Komintern.  Rappelons enfin, aux médiagogues de tous poils,  qu’il fallut attendre l’invasion de l’URSS par l’armée allemande en juin 1941 lors de l’opération Barbarossa pour que le PC basculât enfin dans la Résistance.

Et c’est en représailles de l’attentat perpétré en octobre 1941 – après donc la rupture du PCF avec l’Allemagne nazie en juin 1941 – par trois militants communistes contre un officier allemand à Nantes, que le général von Stùlpnagel, chef des forces d’occupation, fit exécuter cinquante otages, dont Guy Môquet qui ne figurait pourtant pas sur la liste des prisonniers proposés aux Allemands par les services du ministre de l’Intérieur du gouvernement de Vichy.

Et Buisson de noter que

« d’emblée, le PC s’employa à faire de ce lycéen de 17 ans et des fusillés de Châteaubriant les figures centrales d’un dispositif légendaire destiné à faire oublier ses déplorables errements d’avant l’été 1941. Ce fut, on vient de le dire, au prix d’une falsification de l’histoire. Car si Guy Môquet tomba bien sous les balles d’un peloton d’exécution allemand dans la carrière de La Sablière en octobre 1941, l’auréole des suppliciés dans la fleur de l’âge qu’il y gagna n’avait pas, cependant, le pouvoir de transformer en héros et martyr de la Résistance celui qui, pour son malheur, avait agi en bon petit soldat du pacte hitléro-stalinien, abusé par la politique de trahison et de collaboration des dirigeants communistes de l’époque. »

Et voici donc comment, à l’instar de Jacques Chirac qui distribuait l’Humanité en 1951  à Paris, M. Nicolas Sarkozy de Nagy-Bocsa a donné des lettres de créance à une fable communiste savamment entretenue depuis plusieurs décennies…

Inculte et fier de l’être. Je crois que c’est Michel Audiard qui disait « Les cons, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît »…

Ludovic Censier

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