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Fin juillet s’est tenue à Melbourne la vingtième conférence internationale sur le sida. Étant alité, j’ai eu tout loisir d’écouter ce que la radio en racontait. Ce n’était que triomphalisme. Le sida serait vaincu définitivement d’ici cinq ans par les traitements et notamment la trithérapie.

Or la revue médicale Nature – la plus connue au monde par la qualité de ses informations avait un tout autre ton. Elle présentait le 27 juillet une étude effectuée chez le singe démontrant que lors de la contamination par le sida – alors que le virus n’était pas encore décelable- se constituaient dans les trois jours des « réservoirs de virus ».

Tout le problème du sida est là. Une fois ces réservoirs installés il est impossible d’éliminer le virus. Les traitements visent uniquement à ce que le VIH soit indétectable dans le sang ; ce qui ne le supprime pas pour autant. Prenons une comparaison simple : ce n’est pas parce que vous vous êtes débarrassés des souris qui se promenaient dans votre maison que pour autant elles ont disparu.

Caché dans ces réservoirs constitués de cellules immunitaires infectées, le virus reste inatteignable. Il n’est plus possible de le déloger.

La Harvard Medical School de Boston a tenté de savoir quand se formaient ces fameux réservoirs. Ils ont administré des traitements rétroviraux à trois jours, 7, 10 et 14 jours. Seuls les macaques ayant été traités dans les trois jours suivant la contagion évitaient la maladie. Ensuite c’était trop tard.

De plus si la maladie était prise en charge après trois jours, dès que le traitement était arrêté par exemple à 24 semaines, le virus faisait sa réapparition dans le sang. C‘est ce que le Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), nomme « le rebond viral ».

Ainsi, une petite fille née dans le Mississipi était en rémission depuis 2010. Elle avait été soignée 30 heures après sa naissance. Tout le monde pensait qu’elle était guérie : il n’en a rien été. (Infos Hospitalières, 27/07/2014).

Pourquoi les médias se permettent-ils de mentir sur des sujets aussi graves ? Une hypothèse est à formuler. Actuellement plus d’un nouveau cas de sida tient à l’activité sexuelle des homos de sexe mâle. Expliquer que la maladie va être vaincue est une manière simple de dédouaner leurs mœurs vis-à-vis de l’opinion publique. Mais la réalité des faits rattrapera toujours les hommes.

Dr Jean-pierre Dickès

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