Il a été pendant des décennies le protégé de intelligentzia de gauche, des bonnes consciences moralisatrices, de Carla Bruni à François Hollande, en passant par l’incontournable BHL, feu le président socialiste François Mitterrand, la chanteuse Lio, l’écrivain Fred Vargas, et tant d’autres tels Philippe Sollers, Guy Bedos, Jacques Higelin, Sapho, Pierre Vidal-Naquet, Dan Franck, Miou-Miou, Georges Moustaki et même le député de l’UMP Jacques Remiller, sans oublier Danièle Mitterrand.
Toute une gauche de radicaux-chic qui ont soutenu comme un seul homme, ils ont l’esprit de caste !, l’activiste et terroriste d’extrême-gauche, l’ancien leader des Pac, les prolétaires armés pour le communisme, Cesare Battisti, qu’ils avaient décrété innocent, parce que pur dans son action prolétarienne, des crimes dont une magistrature ‘fascisante‘ l’avait accusé.
Après 37 années de cavale et de protection en France et en Amérique du Sud, après avoir été arrêté en Bolivie à la mi-janvier et extradé dans la foulée en Italie, Battisti vient finalement de sortir de son silence de plomb en reconnaissant les crimes pour lesquels il doit purger une peine d’emprisonnement à perpétuité, à laquelle il a été condamné par contumace en 1987. Il a reconnu sa participation matérielle à quatre assassinats durant ces années de plomb italiennes : deux en tant qu’acteur direct, le gardien de prison Antonio Santoro, le 6 juin 1978, à Udine, et le policier Andreza Campagna, le 19 avril 1979, à Milan, et deux autres en tant que complice, un bijoutier, Pierluigi Torregiani, et un boucher, Lino Sabbadin, ainsi que trois « jambisations » (des attaques destinées à blesser aux jambes) et de multiples vols à main armée.
« Il a trouvé refuge à l’étranger pendant des dizaines d’années en profitant d’une image de victime innocente d’une persécution politique. Maintenant il a décidé de dire la vérité », a déclaré le procureur Alberto Nobili, chef de l’unité antiterroriste de Milan, lors d’une conférence de presse, lundi 25 mars. Le magistrat a par ailleurs ajouté que l’ancien activiste a présenté ses excuses aux familles de ses victimes « pour la douleur qu’il leur a causée ».
Une belle claque pour tous ces intellectuels humanitaristes, bien-pensants, communistes et post-communistes, et cette culture de gauche forte de ses « vérités » idéologiques qui s’avèrent toujours des mensonges ! Une claque d’autant plus tonnante et douloureuse que selon le quotidien italien La Stampa, au cours de sa confession tardive, Battisti n’a pas eu un seul mot de reconnaissance envers ses soutiens, bien au contraire :
« Je n’ai jamais été victime d’une injustice, je me suis moqué de tous ceux qui m’ont aidé, je n’ai même pas eu besoin de mentir à certains d’entre eux. »
Francesca de Villasmundo
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Il a eu le soutien de tous ces pseudo intellectuels qui nagent dans le fric tout en appelant au communisme et au meurtre. Ces imbéciles croient ils vraiment que les communistes au pouvoir les laisseraient disposer de leur fortune ? Je suis bien placé pour pouvoir leur dire que la première chose que feraient les marxistes serait de s’emparer de leur argent pour le bénéfice du « peuple ». bien sur, le Peuple, ce sont les communistes eux même ; et si les friqués protestent trop vigoureusement, de bonnes places dans un camp de « loisirs » les attendraient, avec une vie au grand air en travaillant à mi-temps (12h par jours) à creuser des canaux à la pelle et à la pioche, ou à casser des pierres sur les routes. C’est vrai que voir BHL, et tout ces autres cons, travailler avec pelle et pioche serait un rare plaisir. Je serais même prêt à prendre ma carte du parti pour être son gardien !
Nous sommes une fois de plus dans le domaine de l’idéologie au détriment de la nature et de la nature des faits. Staline ne s’est jamais excusé de ses crimes. Ces gens de gauche ne diront jamais qu’ils se sont trompés.
Battisti s’est présenté comme une victime durant trois décennies, il s’est bien moqué de ses protecteurs, l’intelligentsia parisienne. De vrais bouffons qui se retrouvent cocus. Il a fallu toute l’autorité de la justice italienne et l’arrivée de Bolsonaro pour remettre les pendules à l »heure. Battisti a perdu la course contre le temps.Un peu tard pour demander pardon. Il pourra écrire ses mémoires en prison et y ajouter son épitaphe.
Certes, il s’est bien moqué de tout le monde pendant toutes ces années. Mais maintenant qu’il reconnaît ses crimes, prions pour qu’il ait la force d’aller jusqu’au bout et de se confesser pour finir sa vie en catholique.