« Je pense à notre peuple auquel il faudra de la force d’âme pour regarder en face le temps qui vient, résister aux incertitudes, parfois à la facilité et à l’adversité et, unis, accepter de payer le prix de notre liberté et de nos valeurs », a déclaré, en faisant allusion à la guerre en Ukraine, Emmanuel Macron vendredi 19 août dernier lors de son traditionnel discours de commémoration de la libération de la commune de Bormes-les-Mimosas dans le Var. Allusion à des temps qui s’annoncent rudes qu’il a réitérée ce matin en conseil des ministres :
« Je crois que ce qu’on est en train de vivre est de l’ordre d’une grande bascule ou d’un grand bouleversement ».
« Au fond, nous vivons la fin de l’abondance, celle des liquidités sans coût – on devra en tirer les conséquences économiques – celle de produits et de technologies qui nous paraissaient perpétuellement disponibles, la rupture des chaînes de valeurs. La rareté de telle ou telle matière ou technologie réapparaît, comme celle de l’eau. Nous aurons des dispositions à prendre. »
« Notre régime de liberté a un coût, qui peut exiger des sacrifices » a-t-il ajouté, oubliant qu’il a largement contribué à mettre à mal, pendant son premier quinquennat, le portefeuille des Français et à restreindre, de la crise des gilets jaunes à la pseudo pandémie covid, non cette liberté abstraite qui ne veut rien dire mais les libertés fondamentales des Français.
Même teneur idéologique et trompeuse chez son acolyte anglais, le premier ministre sortant Boris Johnson qui a déclaré, lors d’une visite surprise en Ukraine pour marquer le jour de l’indépendance du pays, que le contribuable britannique devrait assumer le coût du financement de la guerre en Ukraine, car le peuple ukrainien « paye de son sang » en se battant « pour leur liberté ». « Si nous payons dans nos factures d’énergie les maux de Vladimir Poutine, le peuple ukrainien paie dans son sang et c’est pourquoi nous savons que nous devons maintenir le cap », a-t-il dit, ajoutant qu’il est « absolument vital » pour le contribuable britannique de continuer à subventionner l’effort de guerre ukrainien pour assurer leur « liberté ».
Deux chefs de gouvernements mais un même discours pro-ukrainien : Macron et Johnson, comme deux pantins soumis aux intérêts étrangers, ont en l’espace de quelques jours promis à leur nation des lendemains douloureux au nom d’une liberté abstraite et de valeurs arc-en-ciel. La crise ukrainienne arrive à point nommer pour imposer de nouveaux sacrifices à leur pays respectif et éclipser leurs responsabilités dans l’actuelle crise inflationniste et énergétique… le tout dans le but de plus en plus avoué de faire avancer le Great Reset :
« Vous n’aurez rien et vous serez heureux ! » .
Francesca de Villasmundo
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La mafia au Vatican…
http://www.telerama.fr/cinema/films/le-parrain-3,23004.php
https://www.youtube.com/watch?v=2XHe8eapfMQ
Un cardinal par définition est un conseillé du Pape,à l’origine les curés des paroisses de la ville de Rome tenaient cette fonction,la ville alors était bien moins vaste qu’à présent.
Un cardinal est « créé » par le Pape,il s’agit d’une fonction et le titre est honorifique,il n’y a pas d’ordination ni de consécration,en toute logique le titre de cardinal ,lorsque celui qui le porte n’occupe plus aucune fonction auprès du pape ,doit être retiré ou bien conservé à titre purement honorifique .
D’autre part comment se fait-il que les prêtres séculiers soient tenus au célibat,donc à la chasteté, et à l’obéissance envers son évêque et non pas à la pauvreté?
Dans le livre des Actes des Apôtres il est clairement dit que tous mettaient leur biens en commun,le groupe des douze Apôtres en faisait autant suivant en cela les préceptes du Seigneur .
Le pouvoir et l’argent sont souvent corrupteurs pour les clercs comme pour les laïcs dans l’Eglise ,et pas seulement à Rome,une réforme s’impose donc dans toute l’Eglise ou le rapport à l’argent est malsain et source de scandales.
Nous sommes sans cesse sollicités pour le denier du culte,pour les vocations etc…
Soyons clairs avec le rapport à l’argent dans l’Eglise si nous voulons que le Seigneur nous accorde de nombreuses et saintes vocations!
@ « comment se fait-il que les prêtres séculiers soient tenus au célibat,donc à la chasteté, et à l’obéissance envers son évêque et non pas à la pauvreté? »
En effet, seuls les moines font voeu de pauvreté. Mais cela peut s’expliquer.
Le prêtre n’est pas un religieux, il n’est pas tenu à une vie de perfection comme y est tenu le moine (ce qui ne veut pas dire qu’un prêtre ne puisse pas être saint. Par ex, le Curé d’Ars donnait tout l’argent qu’il recevait, mais il n’y était pas obligé par des voeux). Le prêtre est amené à gérer des biens, et à « manipuler » de l’argent (nourriture, essence, frais divers dus au logement, etc.).
Le denier du culte est un devoir pour tout catholique afin d’aider le prêtre à vivre et à faire son ministère. Les dons, par contre, sont des aumônes proposés à chacun, mais ils ne sont pas obligatoires.
La vie du moine, en fonction des voeux qu’il a prononcés, doit tendre à un plus grand détachement par rapport au monde et aux biens temporels. Tous les hommes n’ont pas la même vocation, d’où les différents Ordres religieux, les prêtres réguliers ou séculiers, les Frères, etc.
Cette diversité fait la beauté des différentes vocations qui s’adaptent aux possibilités de chacun et aux aspirations de chacun.
Mais chacun est libre de donner ou non de l’argent. C’est une charité conseillée par NS Lui-même, mais tout le monde n’est pas capable de la pratiquer. Et ceux à qui on fait cette charité sont tenus de prier pour leurs bienfaiteurs. C’est un échange de biens matériels contre des biens spirituels pour le bien commun, si tout est bien employé…