Mgr de Kerimel promeut un pédophile

« Il vaudrait mieux pour lui qu’on mît à son cou une pierre de moulin et qu’on le jetât dans la mer, que s’il scandalisait un de ces petits. » (1)

Mgr Guy de Kerimel, archevêque de Toulouse, a préféré user de « miséricorde » pour un criminel en le promouvant Chancelier de l’Archevêché, alors qu’aucun respect n’a été montré envers la victime de ses crimes odieux. D’autre part, lorsqu’il était Évêque de Grenoble, Kerimel n’hésita pas à faucher la communauté locale de la Fraternité Saint-Pierre et les Messes de rite tridentin. Miséricorde pour les fidèles Catholiques ? Jamais. Mais pour les pédophiles, le cœur des Bergogliens est toujours prêt à s’émouvoir.

Ce n’est que le dernier cas d’une série de honteux scandales, dont les évêques, les conférences épiscopales nationales et les dicastères romains sont complices.

Un cas précédent s’est produit en Italie, où Giancarlo Perego, Archevêque de Ferrare-Comacchio, a accueilli le père Giuseppe Rugolo, du diocèse de Piazza Armerina, malgré les enquêtes et la condamnation pénale pour violences sexuelles sur mineurs. L’incardination à Ferrare a eu lieu avec le placet de Matteo Zuppi, et de plus, on lui a confié la pastorale des jeunes dans un camp d’été.

Même à Ferrare, cependant, la « miséricorde » de Perego et Zuppi pour Don Rugolo ne s’appliquait pas aux membres de Familia Christi, dont la communauté a été réprimée par une mesure grotesque. Ses membres ont été dispersés et les survivants privés de leurs moyens de subsistance et persécutés même dans le cadre d’une action en justice que le tribunal civil de Ferrare a rejetée à juste titre.

Le silence de Bergoglio a suffi à faire comprendre quelles étaient ses priorités : dans l’église synodale, il y a moins de risques si l’on est pédophile et violeur d’adolescents, que si l’on célèbre la Messe en latin.

Peut-on espérer qu’aujourd’hui Léon changera quelque chose ?

Ou constaterons-nous amèrement que tout reste inchangé sur le fond, à l’exception de quelques ajustements cosmétiques mineurs ? Nous le comprendrons bientôt, aussi à partir de ce qu’il fera pour remédier aux scandales de Piazza Armerina, Ferrare, Toulouse…

Il est nécessaire de punir les coupables et ceux qui les ont protégés, de réparer le mal fait aux victimes et de restaurer l’honneur de ceux qui ont été injustement frappés par la fureur idéologique d’évêques corrompus.

Hic Rhodus, hic salta. (2)

+ Carlo Maria Viganò, archevêque

Notes de la rédaction de MPI :

(1) Légende ajoutée par la rédaction de MPI : Saint Luc, 17.2

(2) L’ expression latine Hic Rhodus, hic salta ( lit. trad. Voici Rhodes , sautez ici ! ) provient de l’une des fables d’Ésope , à savoir Le Voyageur vantard. Dans le grec original, il est rendu Αὐτοῦ γὰρ καὶ Ῥόδος καὶ πήδημα : « Un homme qui avait voyagé à l’étranger se vantait, à son retour dans son pays, des nombreuses actions merveilleuses et héroïques qu’il avait accomplies dans les différents lieux visités. Il racontait notamment qu’à Rhodes, il avait sauté à une telle distance qu’aucun homme de son époque n’aurait pu le faire à sa hauteur. Quant à cela, de nombreuses personnes à Rhodes l’avaient vu faire et pouvaient le citer comme témoins. L’un des spectateurs l’interrompit et dit : « Mon cher, si tout cela est vrai, nul besoin de témoins. Imaginez que vous soyez à Rhodes ; et maintenant, sautez. » L’auditeur est mis au défi de prouver ses affirmations directement au lieu de s’appuyer sur des témoins absents.

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