Selon Donald Trump, au cours des 13 premières réunions virtuelles et en présence physique entre les autorités de l’Union Européenne et l’administration américaine, Bruxelles n’a pas fait une seule offre à Washington.
Passivité de l’Union européenne
La passivité de l’Union européenne (UE) lors des négociations avec les États-Unis sur des tarifs douaniers réciproques a provoqué la « frustration » du président américain Donald Trump.
« Le président était tout simplement complètement frustré par leur manque d’élan ; ils se rencontraient et discutaient, mais sans rien faire. Puis il a envoyé sa lettre et tout a changé : ils ont compris qu’il était sérieux, ils ont compris qu’ils couraient un risque important s’ils ne s’asseyaient pas à la table des négociations », a confié un responsable de la Maison Blanche.
Le responsable américain a ajouté que l’administration américaine avait donné en privé une évaluation beaucoup plus sévère des actions de l’UE que Trump ne l’avait fait en public.
Trump a déclaré dimanche après une réunion avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen que Washington et Bruxelles s’étaient mis d’accord sur des droits de douane de 15% sur tous les produits européens entrant sur le marché américain, tandis que l’UE ne prélèverait pas de droits de douane sur les produits en provenance des États-Unis.
L’administration Trump avait auparavant promis d’imposer de nouveaux droits de douane de 30 % sur toutes les exportations de l’UE. Trump a qualifié les accords conclus avec l’Union européenne de « plus gros accord jamais conclu ».
Pierre-Alain Depauw
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