Taylor « Teej » Johannesson, entraîneur bénévole de football dans une école de l’Alberta, au Canada, a été licencié pour avoir critiqué l’idéologie transgenre et son impact sur les jeunes. Ses propos avaient été diffusés sur TikTok. La communauté scolaire, indignée, le soutient et accuse le directeur de restreindre sa liberté d’expression.
Le directeur ne lui pardonne pas son opposition à l’idéologie du genre
Le motif de son licenciement est une vidéo publiée par « Teej » sur TikTok, dans laquelle il critique l’idéologie du genre, affirmant qu’elle est imposée aux mineurs et contribue aux problèmes de santé mentale et aux actes de violence, comme la récente fusillade de Minneapolis. Dans la vidéo, il dénonce également le fait que certains jeunes, confus quant à leur genre, ont une haine violente des chrétiens.
Le directeur de l’école, Alex Lambert, a informé « Teej » que son licenciement était dû à une prétendue violation de la loi sur l’éducation en raison du contenu de la vidéo. Lors d’un appel téléphonique enregistré par les journalistes du Western Standard, on peut entendre l’épouse de « Teej », enseignante dans la même école, qualifier la situation d’absurde et s’inquiéter de ses conséquences professionnelles.
Egalement opposé au covidisme
« Teej », connu pour ses opinions conservatrices affichées, s’était déjà heurté à la direction de l’école. Il y a trois ans, il avait été réprimandé pour avoir publié sur Twitter un message affirmant que « les garçons ont un pénis et les filles un vagin ». Il avait également critiqué les mesures sanitaires liées à la COVID-19, telles que la vaccination obligatoire, le confinement et la fermeture des écoles. Selon « Teej », Lambert, directeur de l’école, qu’il décrit comme « woke » et « d’extrême gauche », a profité de la diffusion de la vidéo pour se débarrasser d’une personne dont les opinions politiques divergeaient des siennes. L’entraîneur accuse également Lambert de tenter de transformer l’école en un environnement idéologique, par exemple en affichant des autocollants « safe space ».
La diffusion de la vidéo a suscité une vive réaction au sein de la communauté locale. De nombreux parents, élèves et collègues de « Teej » ont exprimé leur soutien à l’entraîneur. L’entraîneur adjoint Jeremy Martins a exprimé son indignation face à ce licenciement et a annoncé sa démission si « Teej » n’était pas réintégré, qualifiant cette décision de « déplorable » et de « grave violation de la liberté d’expression ». De plus, il a été signalé que Lambert réprimande les élèves qui ont exprimé leur désaccord avec le licenciement ou lui ont envoyé des messages de soutien.
Derek Fildebrandt, rédacteur en chef du Western Standard, le média qui a révélé l’affaire, a soutenu que, même si les opinions de « Teej » pouvaient être controversées, elles n’incitaient pas à la haine, car elles critiquaient une idéologie, et non les personnes trans. Il a également souligné que plusieurs de ses positions concordaient avec les politiques du gouvernement conservateur actuel de l’Alberta, dirigé par Danielle Smith.
Le gouvernement de l’Alberta a récemment mis en œuvre plusieurs mesures contre l’identité de genre, comme la protection des athlètes féminines contre les concurrents transgenres et l’interdiction des chirurgies et des traitements hormonaux pour les mineurs. Il prévoit également de retirer des bibliothèques scolaires les livres à contenu sexuellement explicite, dont certains abordent des thèmes LGBTQ+, voire pédophiles.
Pierre-Alain Depauw
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