Barry Laughton, qui se fait appeler « Stacie » Laughton depuis plusieurs années, a été le premier transgenre élu à une fonction politique aux Etats-Unis. C’était en 2012. A la suite d’un long procès, il vient de plaider coupable d’accusations fédérales d’exploitation sexuelle d’enfants devant un tribunal de Boston le lundi 3 novembre.
Individu chaotique, transgenre pédophile
A peine élu sous la bannière démocrate en 2012 ; il avait été contraint de démissionner après la publication par la presse d’informations concernant sa condamnation non purgée pour fraude à la carte de crédit en 2008. En 2015, il avait été inculpé pour une alerte à la bombe. Réélu en 2020, il a siégé jusqu’en 2022 à la Chambre des représentants du New Hampshire, en tant que femme. Sa démission s’est à nouveau imposée en 2022 après avoir été arrêté pour harcèlement.
Le 22 juin 2023, Barry Laughton a été arrêté pour quatre chefs d’accusation de diffusion de matériel pédopornographique. Le mois suivant, il a également été inculpé de complicité d’exploitation sexuelle d’enfants.
Barry Laughton avait demandé à sa compagne de l’époque, Lindsay Groves, de lui envoyer des photos explicites de jeunes enfants de la garderie où elle travaillait.
Lindsay Groves travaillait dans une garderie d’enfants à Tyngsborough, dans le Massachusetts, où elle a pris les photos d’enfants nus qu’elle a transmises à Barry Laughton. Les images, accompagnées d’environ 2 500 messages odieux à leur sujet, comprenaient quatre photos à caractère sexuel explicite d’enfants âgés de trois à cinq ans, prises entre mai 2022 et juin 2023.
Il plaide la « maladie mentale »
Le tribunal rendra son verdict concernant Barry Laughton et sa compagne Lindsay Groves en février 2026. Ils risquent tous deux jusqu’à 30 ans de prison. Le Daily Mail rapporte que lors de la première comparution de Lindsay Groves, les parents des victimes ont laissé éclater leur colère. Une mère, en larmes, a crié : « Tu mérites de pourrir en prison ! »
Barry Laughton a plaidé la « maladie mentale » pour expliquer ses nombreux délits, mais il est toujours traité comme une femme, malgré son physique qui ne trompe personne.
Le problème des détenus transgenres dans des cellules de femmes
Malgré le décret présidentiel signé par Donald Trump imposant que les hommes transgenres soient classés et incarcérés conformément à leur sexe biologique, les institutions sous influence LGBT ont tardé à changer de cap. Un homme transgenre ayant assassiné sa mère en la poignardant plus de cinquante fois a récemment été identifié comme une détenue « femme » par le bureau du procureur de Brooklyn. Et le Bureau fédéral des prisons a récemment reçu l’ordre de fournir à un pédophile transgenre incarcéré des séances de féminisation de la voix et d’épilation laser.
Pire encore, une détenue a été récemment agressée brutalement dans une prison de l’État de Washington par un pédophile transgenre. Des hommes violents souffrant de troubles mentaux, dont beaucoup ont été condamnés pour des crimes sexuels graves, sont toujours incarcérés avec des femmes qui ne peuvent leur échapper.
« Stacie » Laughton, première personnalité politique transgenre élue aux États-Unis, tentera sans doute aussi de se faire incarcérer avec des femmes.
Pierre-Alain Depauw
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