Pierre de Laubier a passé neuf mois comme professeur de l’enseignement catholique dit libre. Il porte un jugement sans nuances sur la direction de l’enseignement.

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J’ai fait la même expérience que M. de Laubier à l’épreuve d’admission pour enseigner, le CAFEP. On m’a félicité pour mon catholicisme et toutes mes bonnes dispositions, puis j’ai été éliminée. Par contre j’ai été admise par la faculté…
Les établissements privés ont de telles contraintes de recrutements des professeurs, qu’ils sont souvent obligés de prendre des professeurs anti-catholiques, etc.
Il est clair que les professeurs catholiques sont traqués, et ce sont les mauvais qui sont pris. Moi dans l’école où j’ai enseigné, la plupart des professeurs vivaient en concubinage, c’est-à-dire en pécheurs publics.
Autrefois, ils auraient été excommuniés.
Suite à cet entretien je me pose la question de savoir qui recrute le directeur de la « direction diocésaine ».
Si j’ai bien compris la construction de cette strate il devrait être choisi par l’évêque…
Oui, il est choisi par l’évêque. Mais cette administration (à mon avis illégitime, et en tout cas opaque) échappe en fait souvent au contrôle de l’évêque. Depuis l’adoption du nouveau statut de l’enseignement catholique, en 2009, c’est l’évêque lui-même et non la direction diocésaine qui intervient dans la nomination des directeurs. Certains évêques en ont profité pour reprendre la main (exemple à Avignon).