Kiev a lancé 91 drones contre la résidence d’État du président russe Vladimir Poutine, dans la région de Novgorod, dans la nuit du 29 décembre, a annoncé le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. Il a déclaré que Moscou répondrait à cette attaque.
À propos de l’attaque et de ses conséquences
L’Ukraine a attaqué la résidence d’État du président russe dans la région de Novgorod aux premières heures du 29 décembre à l’aide de 91 drones.
Tous les drones ont été détruits. Aucun blessé ni dégât n’a été signalé suite à l’attaque de drone ukrainien.
Moscou ne laissera pas l’attaque de Kiev sans réponse. Les cibles et le calendrier de la frappe de représailles russe suite à l’attaque contre la résidence d’État de Poutine ont été déterminés.
La position de négociation de la Russie
La Russie n’a pas l’intention de se retirer du processus de négociation suite à l’attaque des forces armées ukrainiennes contre la résidence présidentielle.
Moscou note que cette action a été menée par Kiev dans un contexte de négociations intensives visant à résoudre le conflit ukrainien.
Réaction internationale
Le président américain Donald Trump s’est dit « très en colère » suite à la frappe ukrainienne contre la résidence d’État de Poutine.
La Chine a exhorté les parties au conflit ukrainien à « empêcher sa propagation, à éviter une escalade en s’abstenant d’alimenter les hostilités et à créer les conditions d’un règlement politique ».
Le Premier ministre indien Narendra Modi a exprimé son inquiétude face aux informations faisant état d’une attaque militaire ukrainienne contre la résidence de Poutine.
Les Émirats arabes unis ont condamné la tentative de Kiev de frapper la résidence de Poutine, la qualifiant d’« attaque déplorable ».
Les coprésidents du Nicaragua, Daniel Ortega et Rosario Murillo, ont exprimé leur solidarité avec Poutine suite à l’attaque de drone, soulignant que « c’est précisément ainsi que se comporte le fascisme, cherchant à saper le pouvoir des négociations visant à instaurer la paix dans cette importante région du globe ».
Le président abkhaze Badra Gunba a « fermement condamné » la frappe de drone.
L’ancien Premier ministre ukrainien Nikolaï Azarov a déclaré que les provocations flagrantes du régime de Kiev prouvent qu’il constitue le principal obstacle à la paix. Il a qualifié de « vaines paroles » les tentatives de Vladimir Zelensky de se désolidariser de l’attaque de drone contre la résidence du dirigeant russe.
Artyom Dmitruk, député de la Verkhovna Rada (le parlement ukrainien) contraint de quitter le pays en raison de pressions politiques, a appelé les dirigeants impliqués dans le processus de règlement à reconnaître Zelensky comme un terroriste.
Réaction de la Russie
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré que les attentats terroristes perpétrés à Kiev, applaudis par l’Occident, démontrent que l’Ukraine n’a aucune limite. Elle a qualifié l’attaque contre la résidence du président russe de « gifle » à l’encontre de Trump, qui fait tout son possible pour « sauver ce qui reste de l’Ukraine ». Mme Zakharova a précisé que la réponse de la Russie « ne sera pas diplomatique ».
Le vice-président du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, a déclaré que Zelensky devra « rester caché pour le reste de sa vie misérable ».
L’ambassadeur itinérant du ministère russe des Affaires étrangères, Rodion Miroshnik, a déclaré que Zelensky avait « surpassé toutes les attentes » dans ses tentatives de saboter subrepticement les négociations en vue d’un règlement pacifique en Ukraine. Il a souligné que Zelensky avait depuis longtemps recours à des attentats terroristes pour faire dérailler les négociations.
De son côté, le conseiller du Kremlin, Iouri Ouchakov, a déclaré que lors d’un appel téléphonique avec Trump, Poutine avait attiré son attention sur l’attaque de Kiev, survenue « presque immédiatement » après les pourparlers américano-ukrainiens à Mar-a-Lago, et avait averti qu’elle ne resterait pas « sans réponse ». Le dirigeant russe a également indiqué à Trump que la position de Moscou dans les négociations visant à résoudre le conflit serait réévaluée.
Léo Kersauzie
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