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La Fondation Gates, partenaire du World Mosquito Program

Saviez-vous que depuis 2022, le World Mosquito Program, financé notamment par la Fondation Bill Gates, libère chaque semaine 30 millions de moustiques modifiés à travers onze pays, répartis sur plusieurs continents, dont les autorités ont accepté cette expérience ?

Voici ce qu’on peut lire sur le site internet du World Mosquito Program :

Expérience de moustiques Wolbachia du World Mosquito Program financé par la Fondation Gates

Expérience de moustiques Wolbachia du World Mosquito Program financé par la Fondation Gates (suite)

Comme avec les « vaccins » contre le Covid 19, on se retrouve une fois de plus dans un programme expérimental à grande échelle, dont les initiateurs vous assurent que normalement il ne devrait pas entraîné de conséquences pour l’homme. Mais au rythme de trente millions de moustiques libérés chaque semaine à raison d’une trentaine par rue, il sera bien trop tard pour faire marche arrière si des scientifiques libres s’aperçoivent que les conséquences se révèlent désastreuses pour l’homme ou pour la nature.

Un "livreur" du World Mosquito Program libère une trentaine de moustiques contenus dans un récipient puis repart faire la même chose quelques rues plus loin.
Un « livreur » du World Mosquito Program libère une trentaine de moustiques contenus dans un récipient puis repart faire la même chose quelques rues plus loin.

Une expérience aux conséquences inconnues

Ce programme expérimental n’est en tout cas pas du goût de tous.
« Les gens n’ont pas consenti à faire partie de cette expérience de biopesticide en plein air », souligne le co-directeur de Californians for Pesticide Reform.
La Californie ayant été sélectionnée pour participer à l’expérience, huit législateurs démocrates ont exigé que les autorités rejettent le projet sans un examen approfondi de ses impacts potentiels.

La société de biotechnologie Oxitec a fait de la Californie le deuxième État américain – après la Floride – à avoir une libération expérimentale de ses moustiques génétiquement modifiés et a demandé un permis pour mener des recherches avec son produit sur 48 sites d’essai dans le comté de Tulare.

La libération expérimentale utiliserait l’espèce de moustique Aedes aegypti et viserait à réduire sa population dans le comté de Tulare.

Selon le California Department of Pesticide Regulation (DPR), entre 5 000 et 30 000 moustiques modifiés seraient libérés chaque semaine sur chaque site et le permis serait effectif jusqu’au 30 avril 2024.

Expérience suspendue en Californie

Alors qu’Oxitec a déjà agité la conclusion de l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) selon laquelle de tels rejets n’affectent pas négativement les humains ou l’environnement, plusieurs législateurs californiens ont considéré qu’un examen de la proposition par l’EPA n’était pas suffisant et ont suspendu l’expérimentation sur le territoire californien. Mais elle se poursuit en Floride et dans d’autres pays.

« Des recherches scientifiques importantes sont encore nécessaires pour comprendre les préoccupations potentielles en matière de santé publique et d’environnement associées à la libération de ce nouvel insecte avant toute approbation », ont écrit plusieurs élus californiens.

« Nous croyons comprendre que, bien que l’EPA des États-Unis ait approuvé la libération des moustiques génétiquement modifiés en Californie, l’agence n’a pas procédé à un examen scientifique approfondi des impacts de cet insecte sur la santé publique ou l’environnement. La Californie doit exiger des informations plus nombreuses et de meilleure qualité avant toute approbation. »

Les législateurs ont suggéré que la DPR procède à un examen public des données de Floride concernant la libération expérimentale de moustiques génétiquement modifiés par l’État, organise des réunions publiques où les membres de la communauté peuvent exprimer leurs préoccupations et entendre des experts indépendants, et établit un comité consultatif scientifique indépendant pour examiner la proposition d’Oxitec.

« Avant d’autoriser l’utilisation de moustiques génétiquement modifiés, le Département californien de la réglementation des pesticides devrait prévoir des règles claires et un examen des risques pour la santé publique et l’environnement liés à la libération des insectes dans le cadre d’un processus public », a déclaré Laura Friedman, membre de l’Assemblée qui représente Glendale.

« Il y a trop de facteurs inconnus sur la façon dont cela pourrait affecter notre biodiversité à long terme, y compris comment cela pourrait influencer les populations d’oiseaux, de chauves-souris, d’espèces de poissons et d’autres insectes. »

Rebecca Spector, directrice de la côte ouest au Center for Food Safety, a applaudi les législateurs pour avoir « pris des mesures pour protéger la santé publique et l’environnement des impacts inconnus des moustiques génétiquement modifiés ».

« Ils demandent à juste titre à DPR de mener un examen plus complet et des réunions publiques pour les résidents qui seront touchés, avant d’approuver ce permis », a déclaré M. Spector.

Angel Garcia, un résident du comté de Tulare qui est co-directeur de Californians for Pesticide Reform, considère qu’enquêter sur les effets de cette expérience est « une question de justice environnementale ».

La Fondation Bill Gates derrière le financement du World Mosquito Program

La Fondation Bill Gates derrière le financement du World Mosquito Program

La Fondation Bill et Melinda Gates, en collaboration avec le Wellcome Trust, a accordé au World Mosquito Program 33,7 millions de dollars de fonds supplémentaires en septembre 2022.

Ces deux fondations ont déjà versé 124,6 millions de dollars américains depuis 2010 pour financer ce programme.

Pierre-Alain Depauw

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Franck
Franck
il y a 8 années

Excellent article, parfaitement éclairant, avec un « angle d’attaque » inhabituel mais imparable me semble-t-il . Même et surtout pour la « bienpensance » de gooôooche universaliste et « humaniste » prise une bonne fois pour toute la main dans le pot de confiture.
Mais ils ont développé une telle culture du mensonge et du déni de réalité………….

Eric
Eric
il y a 8 années

Aujourd’hui, c’est le Réseau Salariat qui a repris le flambeau du catholicisme social : « Le salaire à vie (même) pour les nuls – Chapitre I » : http://www.reseau-salariat.info/432bd6817d5c01962c233e99426f10e1?lang=fr

Philippe de Baulias
Philippe de Baulias
il y a 8 années
Répondre  Eric

Pourquoi les Français ne seraient-ils pas assez grands pour s’organiser eux-mêmes ?

Daflon
Daflon
il y a 8 années

Tout ça est bien trop compliqué, et donc inapplicable. Le plus juste est d’expulser tous les musulmans. Nous n’avons pas besoin d’eux. A nous autres, employés et ouvriers, ils n’apportent que du malheur, nous ne voulons pas vivre avec eux. Je peux concevoir que les patrons s’en servent pour faire pression sur nos emplois et nos salaires et que c’est leur intérêt.
Mais ce n’est pas le nôtre, loin s’en faut. Pour nous l’immigration n’est que négative.

champar
champar
il y a 8 années

Il me semble qu’il y a confusion sur les mots :

– La préférence « sociale » n’est est pas une car il s’agit d’attribuer les aides sociales PUBLIQUES aux français (qui respectent la loi française), et non aux étrangers, cela me parait très clair.

– La préférence dite « économique » est d’un autre ordre car il s’agit de relations entre personnes privées donc ce sont les critères économiques qui doivent être prédominants (à l’exclusion de toute discrimination soit disant positive) à condition de cela respecte la loi française (donc les sans papiers ne doivent pas avoir un emploi en France) mais si l’étranger concerné a un titre de séjour régulier je ne vois pas pourquoi il serait exclu (s’il y a problème il faut lui retirer son titre de séjour), Quant aux « sans papiers »-clandestins, ils doivent être raccompagnés à la frontière (ce jour là vous coupez le courant au conseil d’état …).

Pour ce qui est des emplois publics, ils doivent être réservés aux français (comme cela était le cas il n’y a pas si longtemps en France …)

Philippe de Baulias
Philippe de Baulias
il y a 8 années
Répondre  champar

Il me semble qu’il aurait fallu lire l’article avant de le commenter, car il indique que le soi-disant volet économique n’est pas hermétique avec le social. D’autant plus qu’en l’état actuel des choses, il est impossible et injuste de vouloir couper la protection sociale d’un travailleur qui cotiserait pourtant pour… Ce serait la pire des choses. C’est donc tout le système qui serait à revoir. Et il faudrait aussi lui interdire d’être soigné en France (cas d’urgence, comment fait-on ?). Sachant que le « social » ne concerne pas que les « prestations » mais la globalité de la vie sociale : usage des routes, non-embauche des Français, résidence en France, etc. Ou le patron assume tous les coûts, ou alors il s’abstient. Mais dans la pensée de Hoppe, qui pose tous les vrais problèmes, c’est en fait à l’État moderne qu’il faut s’attaquer (et à la notion même de « nationalité » juridique).

Raiford
Raiford
il y a 8 années

La préférence nationale ne supporte aucune restriction. Point barre