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Voici le communiqué de CIVITAS réagissant aux « excuses » présentées par Frédéric Fromet, l’auteur du blasphème contre le Christ sur France Inter, et Laurence Bloch, directrice de France Inter.

L’indignation suscitée par la soi-disant chanson humoristique de Frédéric Fromet, ignoble concentré blasphématoire contre Notre-Seigneur Jésus-Christ, a été telle que les boîtes mails et les téléphonistes de France Inter ont été saturés de messages de protestations. Ensuite, c’est le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel qui a reçu une avalanche de signalements au sujet de la haine antichrétienne véhiculée par cette chanson diffusée sur France Inter.

Votre mobilisation a été rapidement suivie d’une première – petite -victoire. Frédéric Fromet, le coupable de ce blasphème, et Laurence Bloch, la directrice de France Inter, ont, ce 15 janvier, présenté des excuses publiées sur le site de France Inter. Nous écrivons qu’il s’agit d’une première victoire et la qualifions de petite parce que ces excuses ne peuvent nous suffire et parce que ces excuses sont rédigées de façon insatisfaisante.

Analysons ces excuses et voyons pourquoi nous devons exiger plus que cela, c’est-à-dire de véritables excuses, et le renvoi par France Inter de Frédéric Fromet et de l’équipe de cette émission, dont Charlène Vanhoenacker, fière du blasphème commis.

Voyons d’abord ces excuses.

D’abord, celles de Frédéric Fromet.

Chères auditrices
Chers auditeurs

Je constate que ma chronique était ratée. Elle n’avait pour but que de dénoncer l’homophobie. J’ai été si mal compris que j’ai même heurté une association LGBT. C’est ma faute, donc. Je le reconnais bien volontiers. Je présente mes excuses aux personnes que j’ai blessées, tout en revendiquant mon droit à l’erreur dans un exercice qui reste très périlleux.
Bien à vous,
Frédéric Fromet.
– – – – – – – – – – – –

A aucun moment, Frédéric Fromet ne reconnaît la portée antichrétienne de sa chanson blasphématoire. Il a choisi délibérément, lui qui aime jouer avec les mots, de ne pas faire la moindre allusion au Christ ou au christianisme dans ces excuses hypocrites. Au contraire, il se limite à être désolé d’avoir pu heurter une association LGBT.

Ce minable personnage, en revendiquant son « droit à l’erreur », laisse par ailleurs entendre qu’il poursuivra dans la même veine, ce dont nous ne doutons pas puisqu’il est déjà multirécidiviste dans l’antichristianisme.

Passons aux excuses de Laurence Bloch.

Chères Auditrices,
Chers Auditeurs,
Vous avez été très nombreux à manifester votre indignation et votre colère après la diffusion sur l’antenne de France Inter de la chanson de Frédéric Fromet consacrée au Christ et à sa possible homosexualité.
Je voudrais vous dire d’emblée que la crudité de certaines expressions ne me semble pas appropriée, quelles que soient les intentions de l’auteur que je connais bien et dont j’estime le travail par ailleurs.
Frédéric Fromet est « l’homme du vendredi » dans l’émission « Par Jupiter », émission quotidienne dont la mission est à la fois d’être une émission d’accueil et d’humour affiché où la caricature et la satire passent au peigne fin l’actualité.
Il est le « chansonnier » qui vient clore la semaine et proposer aux auditeurs son regard acéré sur ce qui l’a choqué, dérangé, interpellé dans le foisonnement des évènements de la semaine avec une liberté de ton qui caractérise l’émission et sur laquelle il n’y a aucune ambiguïté pour les auditeurs.
Il couvre à sa façon depuis 5 ans l’horreur des attentats, la violence de nos sociétés, l’indifférence aux malheurs du monde sur un mode humoristique et paroxystique. C’est un exercice extrêmement difficile, risqué et donc quelquefois raté.
Tout le propos de la chanson consacrée à l’interdiction par un juge brésilien d’une fiction au prétexte que Jésus semblait entretenir une relation homosexuelle était clairement de dénoncer l’homophobie que manifestait cette décision mais l’outrance de certaines expressions a pu rendre presque inaudible cette intention.
Je voudrais donc à mon tour présenter aux auditeurs et auditrices que cette chronique a pu choquer tous mes regrets les plus sincères.
Je voudrais aussi redire combien il est important que nous continuions toutes et tous à défendre le principe de la liberté d’expression, le droit à l’outrance, à la caricature, à la satire.
Nous le devons aux victimes de Charlie Hebdo.
Nous le devons à toutes celles et ceux qui dans les pays totalitaires risquent leur vie pour cette liberté.
Laurence Bloch

Laurence Bloch ne reconnaît pas non plus l’aspect antichrétien de cette chanson. Nous ne serons pas étonnés qu’elle ne parle pas de blasphème, pas plus que Frédéric Fromet, puisque ces gens-là estiment avoir le droit de blasphémer. Mais Laurence Bloch s’enfonce encore, parlant du Christ et « de sa possible homosexualité » sans vouloir comprendre que c’est précisément cette idée même qui est blasphématoire et scandalise, avant même la vulgarité immonde des paroles du chansonnier.

Ensuite, Laurence Bloch termine en réaffirmant sa volonté de continuer à défendre « le droit à l’outrance ».

Les excuses de Frédéric Fromet et Laurence Bloch sont donc totalement insatisfaisantes.

La mobilisation ne doit pas faiblir

. d’une part pour exiger de véritables excuses à propos du blasphème contre le Christ et de l’antichristianisme contenu dans les paroles du chansonnier Fromet;

. d’autre part pour exiger le renvoi de Frédéric Fromet et des animateurs de l’émission qui l’accueille.

Pour bien faire comprendre les choses, il faut faire admettre à tous que si la chanson de Frédéric Fromet avait, par exemple, contenu des paroles se moquant des rabbins ou, pire encore, de la Shoah, Laurence Bloch n’aurait pas considéré suffisantes ces excuses creuses et n’aurait pas évoqué un « droit à l’outrance ».  Il y aurait eu sanction et renvoi.

Il existe bien, parmi tous ceux qui se disent « Charlie », un « sacré » qu’ils jugent intouchable.

Et bien, nous, Chrétiens, nous disons que le Christ est sacré et qu’il doit être préservé des souillures des profanateurs de tous poils !

Alain Escada,

président de CIVITAS

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80 Commentaires
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Lasnavasdetolosa
Lasnavasdetolosa
il y a 11 années

Ce capitaine est vraiment un génie militaire et un fin tacticien dans ce fait d’armes contre ces dangereux extrémistes « veilleurs » qui menaçaient gravement la république…je lui prédis un avenir radieux et une carrière des plus brillantes au sein de la gendarmerie.

Néanmoins, saura-t-il défendre avec autant de zèle, de courage et de finesse tactique la capitale quand des hordes de racailles haineuses venues des banlieues dites « sensibles » déferleront sur la ville pour la mettre à feu et à sang ?

A.F
A.F
il y a 11 années

Nous voilà rassurés de savoir par qui nous sommes censés être défendus…

Exquisiteur
Exquisiteur
il y a 11 années

Un militaire peut-il confondre DEFENSE et DEFONCE, Militaire et Militant ?
Même la dérégulation (selfie-nombriliste) atteint l’esprit militaire et son bras ordonné.

Notre Etat Républicain a fait un choix de principes cardinaux pour la fabrication de son Droit judiciaire.
La loi doit-elle dire le Bien et le Mal ?
Non puisque ces principes cardinaux sont déjà des choix moraux constitutionnels. Elle s’inscrit donc dans ses principes.
C’est l’apanage des religions et des systèmes moraux de définir et dire le bien et le mal , ce qui génère une variété de croyances réparties entre les citoyens.

Pour vivre ensemble en paix, dans ce bain national de croyances et de faits physiques, un ordre civil de paix commune doit régner.

L’ordre public n’est que l’expression manifestée de cet ordre de paix civile négociée entre les citoyens (Constitution).

L’aveuglement cérébral et sémantique de la loi Taubira remet en cause, par une violence extrême, ce pacte de paix civile négociée car elle prétend, sous un joug enjôleur et par manipulation mentale en bande organisée du concept d’Egalité, elle prétend donc modifier,à terme,les modèles et moyens de la fécondation base du renouvellement démographique indispensable à tout peuple qui souhaite en rester un.
La démographie nationale devient une visée vénale asexuée, marchande et taxable.
La fécondation traditionnelle est vouée aux gémonies par la délectation nombriliste de l’univers marchand.

Le capitaine dont il est question, perçoit il les visées stratégiques à long terme d’une loi violente contre laquelle pacifiquement des individus réagissent selon les modalités de leurs croyances légitimes garanties par ce pacte de l’ordre public ?

Veut il vraiment croire que sa violence ordonnée sert la défense du pays et son intérêt général qui le définit ?
Peut être anticipe t il sur les modalités futures des robots gendarmes qui le remplaceront un jour et qui refléteront le pouvoir en place et sans discernement de conscience.

Olivier M
Olivier M
il y a 11 années

Ce capitaine est tout simplement l’exemple même de la lâcheté de trop d’officiers dévoyés, prétentieux et carriéristes, sans aucune valeur ni fierté d’âme.
Le général d’armée DARY l’a très justement remis à sa place.
Un officier supérieur, grand ancien de ce (très) petit capitaine de Gendarmerie…

Pierre
Pierre
il y a 11 années

S’il faut reconnaître à l’armée française la fierté de rester encore, envers et contre tous, l’un des derniers bastions de véritables valeurs humaines, force est de constater que malheureusement, et ce n’est pas nouveau, cette armée est aussi le fer de lance de la Franc-maçonnerie, et de l’ideologie satanique véhiculée par celle -ci.

Il n’est pour s’en convaincre que de se remémorer les massacres des populations chrétiennes par elle perpétrée au fil des siècles…

De la révolte des Bonnets-Rouges, matée par les troupes royales, essentiellement constituée alors de mercenaires Suisses, en passant par le génocide des Chouans Bretons, Normands et Vendéens, de la tragédie du Camp de Conlie, qui nous valut la perte, calculée, de L’Alsace et de la Lorraine.
Et,de l’Affaire Dreyfus, en passant par les traîtres de la 5ème colonne, de la trahison stratégique de Dien-Bien-Phu,aux bizarreries de l’attentat du Drakkar et des faits qui l’entourent, force est de constater que, comme toutes les composantes de notre société, l’armée française est infiltrée, partagée et divisée depuis belle lurette, et que « naviguer » en son sein ne doit pas être des plus facile…