C’est avec une profonde inquiétude que les catholiques chiliens ont appris l’intention du gouvernement chilien d’introduire un projet de loi visant à légaliser l’avortement. Les évêques ont réagi en publiant un document qui réitère leur position de défense de la vie humaine depuis la conception jusqu’à la mort naturelle.
Dans leur déclaration , les prélats rappellent ce qu’ils avaient précédemment exprimé en juin 2024, notant que « nous regrettons profondément ces initiatives, qui violent la valeur sacrée et inviolable de la vie humaine ». Ils soulignent que toute vie a une dignité qui doit être protégée et promue à tout moment.
« L’avortement est un crime »
Les évêques chiliens avertissent que le droit de décider de son propre corps ne peut ignorer l’existence d’un autre être humain « unique et irremplaçable », dont la vie exige également respect et soins.
Reconnaissant que des grossesses peuvent survenir dans des circonstances difficiles, les évêques chiliens insistent sur le fait qu’aucune situation ne justifie les actes de violence et prône une attitude de proximité, d’écoute et de soutien envers celles qui font face à ces réalités.
Ils réaffirment également que l’avortement est un crime qu’« aucune loi humaine ne peut prétendre légitimer » et appellent à l’objection de conscience aux lois qui le permettent.
Enfin, les évêques chiliens exhortent les autorités à protéger la dignité de chaque personne, en particulier des plus vulnérables, des enfants à naître aux personnes âgées.
Joaquim De Alburquerque
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