Son désir d’agir en fils de l’Église
Le cinquantième anniversaire de la mort du Général Franco est malheureusement l’occasion pour le gouvernement socialiste espagnol de vouloir effacer toutes les traces officielles (noms de rues, monuments, etc) qui rendent hommage à ce grand chef d’Etat.
Afin de contrer la propagande subversive qui affecte même certains milieux catholiques, nous publions un extrait du livre « L’héritage de Franco » écrit par Mgr José Guerra Campos, évêque de Cuenca,
La manière dont Franco a maintenu son cap dans un contexte aussi complexe et changeant, avec tant de courants internes à intégrer et une pression internationale aussi forte, mérite d’être soulignée.
En ce qui concerne sa relation avec l’Église, quelques exemples sont présentés.
(…) Son désir d’agir en fils de l’Église coexistait pendant la guerre avec la nécessité de conserver le soutien indispensable de l’Allemagne, qui voyait la foi catholique avec dégoût ; et plus tard, il allait rencontrer le même problème de la part des Alliés, avec Truman, qui détestait cette même foi.
(…) Pendant la Seconde Guerre mondiale, le général de la Compagnie de Jésus, le père Ledochowski, informa le pape que, selon le témoignage de 99 % des jésuites espagnols, « des Asturies à l’Andalousie », le régime franquiste favorisa une magnifique renaissance spirituelle ; mais qu’en même temps, un « lobby » ou petit groupe de catholiques nationalistes, implanté dans le « monde » romain, entretenait des réticences, en convergence avec des secteurs de la pensée française, si influents à la Curie…
Considérant tout cela, et plus encore si l’on ajoute les troubles intra-ecclésiaux des années 1960 et 1970, l’équilibre de Franco et sa ligne de fidélité chrétienne se dressent comme un cyprès, « inter viburna cupressus » ; et nous comprenons la confiance que les papes et les évêques lui ont toujours accordée.
Joaquim De Alburquerque
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