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Le pape Léon XIV rencontre les évêques italiens
Le pape Léon XIV rencontre les évêques italiens

La Conférence des Évêques Italiens a publié le document de synthèse du cheminement synodal : Le levain de pain et d‘espérance. C’est une marche lgbtqi+ en avant toute : l’inclusion de l’homosexualité et de la transsexualité devient la grande « espérance » et la foi catholique est la grande exclue.

La majorité des évêques italiens est acquise à la révolution arc-en-ciel comme la majorité des conférences épiscopales occidentales

La majorité des évêques italiens sont acquis à la révolution arc-en-ciel, comme la majorité des conférences épiscopales occidentales d’ailleurs, la teutonne en tout premier. Cela ne fait plus guère de doutes, il suffit de lire, étudier, leurs documents synodaux pour en être convaincu, du germain à l’italien. Le lobby lgbtqi+ a pressuré, poussé les limites, des limites que l’église conciliaire fait tomber de toute façon sans combattre.

Vatican II a ouvert l’Église au monde moderne et progressiste, un monde en continuelle mutation apostate : du monde moderne de l’époque, soixante-huitard, de libération sexuelle et matérialiste, l’église conciliaire née des décrets de ce Vatican II évolue sans frein vers les délires du monde post-moderne d’aujourd’hui, la culture du choix ayant atteint des apogées dans la perversion sexuelle.

Mais pour garder leurs places dans la hiérarchie de l’Église catholique, ces évêques qui se veulent au diapason du monde, les mœurs de ce monde fussent-elles dépravées et perverses, s’essayent, comme Vatican II leur a enseigné d’ailleurs, a concilié l’inconciliable : l’homosexualité, la transsexualité, et la foi catholique. C’est la mise en pratique de la théorie soutenant que Vatican II ne fut pas une rupture mais une continuation de la Tradition, théorie difficilement soutenable pourtant devant cette main-mise du lobby arc-en-ciel sur l’église conciliaire. Qui est bien une « nouvelle église » (Mgr Lefebvre), une « secte » (Mgr Tissier de Mallerais) qui a pris les rênes du pouvoir à Rome.

Pour les évêques italiens, le maître-mot de leur document synodal : inclusivité

Pour en revenir à nos évêques italiens, ils ont publié le 16 octobre dernier, le document de synthèse pour le parcours synodal national intitulé Levain de paix et d’espérance. L’inclusivité est leur maître-mot que nous résumons en quelques mots : ce document de la Conférence des Évêques Italiens (CEI) n’est ni plus ni moins que l’inclusion de l’homosexualité et la transsexualité comme des données « catholiques », en sus de l’acceptation à part entière des divorcés remariés, des concubins, etc.

Le document prévoit une « inclusion » des « couples homosexuels » « unis civilement » dans la vie paroissiale, diocésaine : « Que les Églises locales, dépassant l’attitude discriminatoire parfois répandue dans les milieux ecclésiaux et dans la société, s’engagent à promouvoir la reconnaissance et l’accompagnement des personnes homoaffectives (sic) (nouvelle terminologie pour parler des homosexuels, ndlr de MPI) et transgenres (sic), ainsi que de leurs parents, qui appartiennent déjà à la communauté chrétienne ».

Comme l’écrit pertinemment LNBQ, les évêques italiens adhèrent à l’idéologie lgbtqi+ :

« le terme « transgenre » est idéologique (tout comme l’expression « identité de genre », qui apparaît plus loin) : il faut parler des personnes transsexuelles. Le « genre » est la perception qu’une personne a de son appartenance à un sexe particulier. Il est subjectif et peut donc être fallacieux. Le sexe, en revanche, est objectif et donc intrinsèquement véridique : nous devons reconnaître notre sexe et adapter notre perception à cette reconnaissance. Par conséquent, utiliser le mot « transgenre » revient à adhérer à l’éthique LGBT : je choisis mon sexe. »

Les évêques italiens adhèrent à l’idéologie lgbtqi+

Plus grave, par ce discours, la Conférence des Évêques Italiens encourage les uns et les autres de leurs fidèles à se définir selon leur orientation sexuelle, si qui est un autre moyen d’imposer leur inclusion.

D’ailleurs, le document a tout un paragraphe dédié à « l’attention » qui doit être portée « à la dimension affective » :

« Que les Églises locales […] établissent […] des équipes qui valorisent les bonnes pratiques pastorales déjà en place et coordonnent de nouveaux programmes de formation aux relations et à la corporéité-affectivité-sexualité — en tenant compte également de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre — en particulier pour les préadolescents, les adolescents et les jeunes et leurs éducateurs ; que les Églises locales veillent et œuvrent pour que dans les différents contextes éducatifs […] aucune forme d’abus psychologique, spirituel ou de conscience ne se produise, y compris dans le domaine de l’orientation sexuelle. »

Tout est dit par cette phrase, « aucune forme d’abus psychologique, spirituel ou de conscience ne se produise, y compris dans le domaine de l’orientation sexuelle ». clair, ne parlez pas aux homosexuels, transsexuels, de conversion à une vie conforme à la morale catholique, et ne leur parlez pas du péché que ces désordres sexuels entrainent, cela serait qualifié « d’abus » rien de moins ! Mais au « péché », excepté le péché environnemental, y croient-ils encore ces prélats conciliaires ?

Rien ne change sous le soleil de l’église conciliaire progressiste, « néo-moderniste et néo-protestante » : l’évolutionnisme de Vatican II continue ses ravages

Pour terminer, ces évêques gay-friendly affichent dans leur document, leur souhait de soutenir « par la prière et la réflexion les journées promues par la société civile pour lutter contre toutes les formes de violence et témoigner sa solidarité avec les personnes blessées et discriminées (Journées contre la violence et la discrimination de genre, la pédophilie, le harcèlement, le féminicide, l’homophobie et la transphobie, etc.) ». En résumé, parce que finalement ils n’osent écrire les choses franchement mais y vont par des circonvolutions, la CEI veut soutenir les infâmes « GayPride » et et demande, comble du comble de l’apostasie morale de ces hiérarques conciliaires, des prières pour leur succès.

Décidément rien ne change sous le soleil de l’église conciliaire progressiste, « néo-moderniste et néo-protestante » (Mgr Lefebvre). : l’évolutionnisme de Vatican II continue ses ravages. De Paul à François, de Jean-Paul à Léon, le vers exterminateur et subversif est dans le fruit, dans le Levain du pain et d’espérance, la pourriture s’accroit dans le corps catholique. Que restera-t-il de la pomme infectée ?

Mais les portes de l’Enfer ne prévaudront pas contre l’Église catholique, telle est notre Espérance catholique !

Francesca de Villasmundo

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