« Nous ne pouvons pas rester silencieux ou inertes face au martyre de nos frères Chrétiens. »
Ces derniers jours, la violence et les meurtres de masse contre les Chrétiens et les Alaouites en Syrie ont connu une recrudescence sans précédent, avec des milliers de morts dans toutes les régions sous le contrôle du mouvement extrémiste islamique Hayat Tahrir al-Sham (Organisation pour la Libération du Levant), affilié au groupe terroriste Al-Qaïda.
Les raisons de cette persécution des deux minorités par le gouvernement syrien sont à chercher tout d’abord dans le regime change voulu par la précédente Administration américaine, en accord avec l’OTAN et l’Union Européenne. L’éviction du Président Bachar al-Assad et l’installation d’Abou Mohammed al-Jolani (dont le parti était jusqu’à hier considéré par le Département d’État américain comme une organisation terroriste) ont inévitablement conduit au génocide des Alaouites et des Chrétiens syriens.
Ce génocide se déroule aujourd’hui sous nos yeux, dans le silence des parlements des Nations « démocratiques » et d’une Hiérarchie « catholique » asservie aux intérêts du mondialisme.
Nos frères Chrétiens sont tués de manière barbare dans les villes et les villages. Personnes âgées, femmes et enfants ne sont crucifiés et massacrés qu’à cause de leur Foi : une Foi que des décennies de compromis et de concessions ont presque complètement effacée dans les Pays occidentaux et surtout dans leurs dirigeants.
Et tandis que la folie belliciste de la haute finance internationale tente de persuader les Nations européennes de financer le réarmement contre la Fédération de Russie et d’être prêtes à sacrifier nos enfants dans une guerre absurde et spécieuse, sur le front syrien (mais aussi sur celui de Gaza, où d’autres Chrétiens font l’objet d’un nettoyage ethnique), les hiérarques du mondialisme se taisent coupablement, et plus grave encore, ils se montrent aux côtés d’un terroriste criminel sur lequel une prime de dix millions de dollars était suspendue.
C’est de l’état profond mondialiste aux États-Unis que naît ce nouveau foyer de violence et d’extermination : c’est donc des États-Unis qu’il faut agir pour mettre fin au génocide des Chrétiens et des autres minorités en Syrie.
À leurs côtés doivent se trouver tous ceux qui reconnaissent Notre Seigneur Jésus-Christ comme l’unique Sauveur, tant les individus que les sociétés et les Nations.
Nous ne pouvons pas rester silencieux ou inertes face au martyre de nos frères Chrétiens. Ces scènes de violence inhumaine et de cruauté que nous voyons se produire dans des pays lointains pourraient demain se reproduire dans nos Nations, envahies par des hordes de musulmans fanatiques en âge militaire à cause de la trahison de dirigeants corrompus qui veulent imposer à l’Europe le remplacement ethnique et l’annulation définitive de la Civilisation chrétienne.
J’exhorte les Catholiques, en ces jours du Saint Carême, à prier, à jeûner et à faire pénitence afin d’implorer du Ciel la protection des fidèles persécutés et martyrisés en Syrie, à Gaza et dans de nombreuses autres parties du monde.
Puisse leur exemple de fermeté héroïque dans la profession de la vraie Foi animer, avant qu’il ne soit trop tard, un réveil des consciences des Chrétiens et un retour à Dieu, de qui dépendent la paix, la concorde et la prospérité des peuples. Deus vult !
+ Carlo Maria Viganò, Archevêque
12 mars 2025
© Traduction de F. de Villasmundo pour MPI relue et corrigée par Mgr Viganò
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N’oublions pas Sainte Geneviève, Patronne de la ville de Paris et qui y règna pendant 40 ans.
Voici un faits sur lequel la légende de sainte Geneviève jette une lumière inattendue. Elle nous dit : cinq ou six mois après la défaite d’Attila, Mérovée, roi des Francs (Saliens), vint assiéger Paris, encore au pouvoir des Romains. Le siège durait depuis quatre ans quand Mérovée s’en rendit maître. Alors, comment se fait-il que Geneviève régnait à Lutèce quand Attila s’en approcha et qu’elle y exerçait une autorité morale suffisante pour intervenir dans les faits de guerre et pour protéger la ville ? Et comment cette ville dans laquelle règne une femme gauloise est-elle assiégée par Mérovée, 3ème roi de France ?
C’est évidemment qu’il y avait séparation des pouvoirs : le spirituel (féminin) et le temporel (masculin).
C’est qu’il y avait deux Frances : celle des Saliens masculinistes, dont Mérovée est le petit roi et qui n’a qu’un tout petit territoire à l’Est, et celle des Ripuaires féministes, qui reconnaît le pouvoir spirituel et qui est allié à ceux qui occupent le reste de la Gaule, y compris Paris.
Voilà ce qui va nous expliquer l’histoire de France, qui ne sera qu’une lutte de sexes : les masculinistes et les féministes : l’une qui veut la Vérité et le Bien, l’autre qui veut l’erreur et le mal ; l’une qui va produire des persécuteurs, et l’autre des persécutés.
Les historiens masculins ne nous parleront jamais que des Francs Saliens (les masculinistes), ils tairont ce qui concerne les peuples féministes de la Gaule. Et toute cette primitive histoire de France ne sera que l’histoire du petit parti des révoltés saliens, affranchis de la morale, de la raison, du devoir et de la soumission au Droit divin de la Déesse-Mère, ce qui nous est révélé par cette phrase : « Qui t’a fait roi ? »
Il y a donc une autre histoire de France à faire, celle des peuples légitimes de la Gaule Celtique, vaincus, après de longues luttes, par les révoltés illégitimes.
Et cette histoire fut si glorieuse que, malgré tous les efforts faits pour la cacher, nous trouvons encore assez de documents pour la reconstituer.
Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/findu4emesiecledumoyenagealarevolution.html