Les dernières élections municipales en Italie ont signé la défaite du parti de gauche au pouvoir, le Parti démocrate de Matteo Renzi. C’est toute sa politique financière, européenne, anti-familiale, qui est sanctionnée par ce vote massivement à droite. Renzi est en effet, en Italie, l’homme du divorce rapide, de la loi sur les unions civiles pour les couples de même sexe, de la loi pour changer la Constitution.

Ce sont, depuis 20 ans, les pires résultats aux municipales pour le galimatias Pci-Pds-Ds-Pd (le serpentin politique Parti Communiste italien- Parti Démocratique de Gauche-Démocrates de Gauche-Parti Démocrate). C’est une défaite électorale de grande ampleur qui fait émerger le parti populiste de l’humoriste Beppe Grillo, le parti M5Stelle (Mouvement 5 étoiles).

“C’est un tsunami, une semi-révolution”, a affirmé un des représentants les plus en vue du Parti Démocrate, le président de la Province de Venise, Davide Zoggia.

Les ballottages à Rome et à Turin ont certifié un fait important : les électeurs du centre-droit ont fait bloc avec ceux du parti grillino M5S, pour exprimer un vote contraire à Renzi. L’addition pour le gouvernement est salée. Dans la capitale, Virginia Raggi, candidate de M5S, s’est imposée avec 67,2% des voix après avoir obtenu au premier tour 35% de suffrages.  Dans certains quartiers de la capitale le Mouvement 5 Stelle dépasse même la barre des 70 %. Pour Raggi, la première femme maire de Rome, “il s’agit d’un moment historique, c’est un tournant” . “ Ce changement est fondamental et on le doit au Mouvement 5 étoiles.” “La légalité et la transparence à l’intérieur des institutions” sont ses mots d’ordre.

A Turin, autre ville phare du parti au pouvoir, la candidate du M5S,  Chiara Appendino, a remporté l’élection sur le maire sortant, Piero Fassino, par  54,6% des voix.

Quant à Naples, elle va continuer à être gouvernée par l’ancien magistrat Luigi De Magistris qui a été réélu avec 66,8% des voix et qui veut faire «chier dans ses bottes» le président du Conseil. Cela promet pour Matteo Renzi !

Si le chef du gouvernement a décidé, après cette défaite électorale, qu’il ne démissionnera pas, “ni du gouvernement ni du secrétariat du Parti Démocrate”, le futur référendum en octobre sur la réforme constitutionnelle destinée à renforcer l’exécutif risque d’en décider autrement. Il a en effet déjà annoncé, qu’en cas d’échec, il quittera le pouvoir et la politique.

Ce serait alors une victoire pour le mouvement pro-famille, le Family Day, qui souhaite ardemment l’éviction du promoteur du “mariage pour tous” à l’italienne !

Francesca de Villasmundo

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