Actuellement, les journaux font leur « une » avec « Parcoursup », procédure d’accès à l’enseignement supérieur… et pour cause !
Ce système d’accès à l’enseignement supérieur opaque et discriminatoire, génère stress, mécontentements et ressentiments bien légitimes !
En effet, depuis toujours, l’accès à l’enseignement supérieur ne posait pas de problème particulier dans la mesure où tout à chacun était en mesure d’accéder à la formation de son choix par ses propres moyens sans passer par une procédure d’Etat totalement inique qui bouscule l’ordonnancement naturel des choses.
Depuis la mise en place de cette procédure « Parcoursup » en 2018 par JM Blanquer – pour se substituer à la procédure APB (Admission Post Bac) en 2008 – qui avait donné lieu à de nombreux recours administratifs – les postulants à l’enseignement supérieur ne sont absolument pas assurés d’être admis dans la formation de leur choix malgré d’excellents dossiers alors même que des élèves moyens voire médiocres sont admis.
En quoi consiste cette procédure ?
Il s’agit d’une plate-forme informatique gouvernementale dont l’opacité est savamment orchestrée, avec pour conséquence – car comme objectif – de laisser le public dans l’ignorance du « code source », de l’algorithme et donc, des critères retenus pour la sélection des dossiers en vue de l’accès à l’enseignement supérieur.
Une première plate-forme fonctionne comme un moteur de recherche avec des mots-clés permettant de trouver des possibilités de formation : c’est l’algorithme visible qui est publié : à ce niveau, pas de problème.
Mais les choses se gâtent au niveau de la 2nde plate-forme, au niveau de l’algorithme propre à chaque formation : celui-ci n’est pas publié et c’est la partie la plus importante, évidemment !
Pourquoi cette procédure et pourquoi cette opacité ?
JP Brighelli nous en donne une explication .
Faisant la promotion de son ouvrage « l’école à deux vitesses » – à préciser au passage qu’il ne s’est pas manqué d’inverser les vitesses !! – il a en même temps fait la promotion de la « mixité scolaire », autrement dit des dispositions consistant à mélanger tout particulièrement dans des établissements secondaires d’élite, (Henri IV, Louis le Grand…) mais pas seulement – des élèves méritants excellents à des populations issues de zones sensibles, quelque soit leur niveau scolaire.
C’est ainsi qu’a été mise en place, la procédure « affelnet » (affectation dans les lycées par internet), procédure de la même veine que « Parcoursup » pour l’accès à l’enseignement supérieur, partant du postulat que le système antérieur laissait de côté les populations « issues des zones sensibles » dans le dénuement intellectuel le plus complet, générant ainsi des « ghettos de riches » et des « ghettos de pauvres » – pas moins ! faisant abstraction de la politique d’ « éducation prioritaire » largement favorable aux populations « issus des zones urbaines sensibles » au détriment de nos enfants – « discrimination dite positive » – autrement dit politique de préférence étrangère à laquelle JP Brighelli a pourtant largement « donné la main » pendant de nombreuses années !
Des problèmes de mémoire, assurément !
C’est ainsi que beaucoup de nos jeunes se retrouvent, contre toute attente, sans aucun vœu correspondant à leur demande : peu d’élus et beaucoup de mécontents dans la mesure où des dossiers excellents sont écartés des formations supérieures de prestige au profit de dossiers médiocres.
Cette procédure est donc destinée à faire abstraction du mérite pour l’accès à l’enseignement supérieur..
JP Brighelli – dont on peut penser qu’il a été l’un des instigateurs de cette procédure – s’est targué d’avoir fait partie de jurys d’admission dans les grandes écoles pendant de nombreuses années et que les livrets scolaires étaient regardés d’assez loin, le critère décisif étant l’établissement d’origine.
La procédure « Parcoursup » ne serait donc que l’officialisation de cette pratique.
Ce qui l’autorise à déclarer sans vergogne : « ‘Parcoursup’ est la seule réforme tout à fait cohérente de ce quinquennat …( celui de Blanquer) . Nous – notons le « nous » – ne changerons pas » et, rappelant ses dix dernières années de sa carrière, JP Brighelli a déclaré dans l’un de ses ouvrages, avoir eu en charge une classe post-bac préparant à l’heptaconcours pour entrer à « Sciences-Po Province », classe comportant 80% d’immigrés (ou enfants d’immigrés), 99% de musulmans, tous issus du quartier Nord de Marseille, se targuant d’un taux de réussite était de 40% – alors que la moyenne nationale est d’environ 10%! – et ceux non admis ayant tous entrepris des études supérieures leur ayant permis d’accéder à des professions d’avocat ou d’ enseignants.
« Qu’ai-je promis à ces élèves ? – dit-il – les amener au plus haut de leurs capacités ».
Parfait !
Et nos enfants ?
Et il s’est donné le luxe de rappeler cyniquement que… « les barbares, avant de déferler au IVème siècle, avaient trouvé leur place dans l’Empire en s’intégrant via la langue et la culture ; nombre d’entre eux finirent par postuler à des emplois éminents, voire, à la tête de l’Empire ».
Conclusion
Tout s’éclaire ! Tout est clair !
Le but évident de cette procédure inique de l’accès à l’enseignement supérieur est de barrer le plus possible l’accès à l’enseignement supérieur notamment de prestige à nos enfants et de favoriser le « grand remplacement » des « élites » !
Tout ceci justifie bien de « brouiller les pistes » !
Claude Meunier-Berthelot
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