« Les États-Unis deviennent des prédateurs et le Canada doit donc travailler en étroite collaboration avec nos alliés démocratiques et militaires », a déclaré Mme Freeland la semaine dernière.
Lors du débat en anglais sur la direction du Parti libéral, Chrystia Freeland, qui se présente à la direction du parti pour remplacer le premier ministre Justin Trudeau après avoir siégé dans son cabinet pendant plusieurs années, a affirmé que le Canada devrait travailler avec ses alliés dotés d’armes nucléaires, comme la France et le Royaume-Uni, pour se protéger contre la menace du président américain Donald Trump de transformer le pays en 51e État américain.
« Les États-Unis deviennent des prédateurs et le Canada doit donc travailler en étroite collaboration avec nos alliés démocratiques et nos alliés militaires », a déclaré Chrystia Freeland la semaine dernière.
« Je commencerais par nos partenaires nordiques, en particulier le Danemark, qui est également menacé, et nos alliés européens de l’OTAN », a-t-elle poursuivi. « Je suis sûre que la France et la Grande-Bretagne, qui possèdent des armes nucléaires, seront présentes. »
« Je travaillerais de toute urgence avec ces partenaires pour construire une relation de sécurité plus étroite qui garantisse notre sécurité à un moment où les États-Unis peuvent constituer une menace ».
La suggestion de Chrystia Freeland a été vivement condamnée et ridiculisée par les Canadiens sur Internet.
Suite au discours de Chrystia Freeland, Trump a qualifié la candidate à la direction du Parti libéral de « cinglée » lors d’une interview avec le Spectator.
« Elle est absolument terrible pour le pays », a déclaré M. Trump. « Elle est incompétente à bien des égards et ne peut que nuire au Canada. En fait, le gouverneur Trudeau l’a compris. »
« Et il l’a effectivement renvoyée à cause d’une réunion qu’il avait eue avec moi. Je lui ai dit : « Elle est vraiment mauvaise. Elle est mauvaise pour le pays » », a-t-il poursuivi.
« Bâtir un nouvel ordre mondial »
Chrystia Freeland a également plaidé pour que les pays « démocratiques » « construisent un nouvel ordre mondial », encore une fois, prétendument pour combattre les menaces de Trump.
« Je ne pense pas qu’aucun d’entre nous ne veuille être le dirigeant qui s’est endormi au volant et qui n’a pas défendu le Canada, qui n’a pas travaillé avec nos alliés démocratiques pour protéger nos frontières », a-t-elle ajouté.
« Ils veulent travailler avec nous. Il est temps pour nous d’intervenir chez nous pour leur tendre la main de toute urgence et bâtir un nouvel ordre mondial où la démocratie et la souveraineté canadienne sont protégées », a déclaré Freeland.
Les médias décrivent souvent le « Nouvel Ordre Mondial » comme une théorie du complot, mais les organisations mondialistes telles que le Forum économique mondial (WEF) et les Nations Unies (ONU) continuent de confirmer cet objectif.
Au cours des dernières années, durant lesquelles Chrystia Freeland a occupé les fonctions de vice-première ministre et de ministre des Finances, le Parti libéral a été régulièrement critiqué pour ses liens avec des organisations mondialistes comme le WEF.
Un autre candidat à la direction du Parti libéral, Mark Carney, a également des liens avec le WEF, tout comme le Premier ministre sortant Justin Trudeau.
Pierre-Alain Depauw
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