Attali démoralisé par son ancien ami Jeff Bezos qui ne veut plus censurer la « mal-pensance » dans son journal le Washington Post.
Les mêmes censeurs professionnels – qui viennent de décider la fermeture de C8 comme du bon vieux temps de l’URSS – s’étouffent de rage, et de panique, parce que le Washington Post – de gauche comme eux – a décidé de ne plus « wokiser » ses articles.
Le gars qui choisit les présidents depuis Vercingetorix, se sent mal !! pic.twitter.com/KOzZgFwcmy
— Renard Jean-Michel (@Renardpaty) February 27, 2025
Un vrai moment de régal à se repasser en boucle surtout quant Attali déclare « l’Europe reste et devra rester le bastion de la vraie liberté sécurisée par les moyens du droit et de la démocratie » !
Voir Jacques Attali -triste et le visage défait – crier à l’atteinte à la liberté d’expression, c’est comme voir le parti communiste défendre le pluralisme.
Paul DEROGIS
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !
Il aurait dû s’appliquer à lui-même ce qu’il préconisait, en février 1981, pour les plus de 65 ans.
Il aurait alors disparu de la scène politique en 2008, avec toutes les heureuses conséquences que l’on peut en déduire.
La Commission Attali n’aurait pas siéger…
Ceci au moment de la fermeture de C8…
Attali déclare « l’Europe reste et devra rester le bastion de la vraie liberté sécurisée par les moyens du droit et de la démocratie » !
La « démocratie », oui, mais à leur sauce…
La victoire surprise au premier tour des élections présidentielles (24/11) de Cӑlin Georgescu, arrivé en tête avec 23% des voix, a plongé la Roumanie dans l’incertitude politique. En effet, quelques mois plus tôt le candidat était encore peu connu du grand public. De fait, les sondages n’avaient pu prédire sa popularité le jour du scrutin1. Le candidat, porteur d’un discours d’extrême droite, critique de l’UE, de l’OTAN et du soutien occidental à l’Ukraine, et laudatif du président russe, marquerait une rupture politique pour la Roumanie s’il devenait président…
Cette performance électorale inattendue a immédiatement déclenché des accusations d’ingérences russes. Elles tiennent en premier lieu au rôle stratégique que la Roumanie joue face à la Russie…
Ce 6 décembre 2024, la Cour constitutionnelle roumaine a décidé à l’unanimité de ses membres d’annuler le premier tour des élections présidentielles du 24 novembre dernier afin de « garantir l’équité et la légalité du processus électoral ». Ce faisant, elle a ordonné que le processus électoral pour l’élection du Président de la Roumanie soit « repris dans son intégralité ». Cette décision se fonde sur la déclassification, deux jours plus tôt, de documents du ministère de l’Intérieur national faisant état d’une importante opération de manipulation de l’opinion sur la plateforme TikTok en faveur du candidat populiste Calin Georgescu, arrivé en tête au premier tour à la surprise générale en obtenant 22,94 % des suffrages exprimés.
Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, Calin Georgescu n’a alors pas hésité à dénoncer un « coup d’Etat organisé » avant d’alerter sur le fait que la démocratie était « en danger ». Le président du parti d’extrême droite Alliance pour l’unité des Roumains, George Simion, a également pointé du doigt une décision « annulant la volonté du peuple roumain » et s’apparentant à un « coup d’Etat en force ». Selon lui, « neuf juges […] ont remplacé la volonté de neuf millions de Roumains ». Elena Lasconi, candidate centriste arrivée en deuxième position – elle aussi à la surprise générale – en obtenant 19,17 % des voix, a également critiqué l’arrêt de la juridiction constitutionnelle, estimant qu’une telle décision était « illégale, immorale et qu’elle écras[ait] l’essence même de la démocratie ».
https://blog.juspoliticum.com/2024/12/10/lannulation-des-resultats-du-premier-tour-des-elections-presidentielles-roumaines-par-la-cour-constitutionnelle-un-coup-detat-par-thomas-andreu/