Jeudi de la Pentecôte
La Station se faisait aujourd’hui dans le sanctuaire de saint Laurent dont l’âme fut tellement consumée des flammes de l’Esprit d’amour, qu’il ressentait à peine celles qui torturaient son corps. On choisit cette basilique du diacre Laurent pour lire l’Épître où il est question de Philippe, l’un des sept diacres de Rome. Le nom de ce dernier est cité dans les Actes (VI, 5), après celui de S. Etienne dont on garde les reliques dans cette même basilique. « Lorsque le Saint-Esprit descendra sur vous, avait dit Jésus à ses Apôtres, vous serez revêtus de force et vous me rendrez témoignage à Jérusalem, dans toute la Judée, en Samarie et jusqu’aux extrémités de la terre ». Et la messe d’aujourd’hui nous montre le diacre Philippe qui, plein de l’Esprit-Saint, prêche le Christ en Samarie et y fait des miracles (Ep.). L’Évangile nous rappelle de même que le Christ, en donnant à ses Apôtres le pouvoir de guérir les malades, leur avait enjoint de prêcher partout le royaume de Dieu. Aussi, « remplis du Saint-Esprit, les Apôtres publièrent les merveilles de Dieu » (Com.) et remplirent le monde entier des effets prodigieux de l’Esprit divin (Intr., Alléluia). Ce que fit l’Église naissante, elle continue à le faire à travers tous les âges en ces fêtes de la Pentecôte, où la lumière du Saint-Esprit éclaire plus spécialement les âmes (Or,). Demandons à Dieu de nous donner le Saint-Esprit, afin que nous ayons le goût du bien et que nous jouissions de ses divines consolations (Or.).
La pensée spécifique du jour se trouve dans la station et dans les deux lectures. L’Église conduit les nouveaux baptisés et les nouveaux confirmés (nous-mêmes) près du patron des catéchumènes : le diacre saint Laurent. C’est pourquoi, dans les deux lectures, la liturgie parle de l’activité des disciples.
La leçon raconte l’œuvre pastorale du diacre Philippe en Samarie. Nous entendons parler de sa prédication, des miracles qu’il opéra : « Les esprits impurs sortaient de beaucoup de démoniaques en poussant de grands cris ; beaucoup de paralytiques et de boiteux furent guéris ». A l’Évangile, nous entendons les instructions que le Seigneur donne aux douze Apôtres pour leur œuvre de mission. On aurait attendu, ici, l’Évangile de l’envoi des 72 disciples ; il est plus facile de comparer ces disciples avec les diacres. Peut-être faut-il voir le point de jonction entre les deux lectures dans le pouvoir donné sur les mauvais Esprits. Jésus donna aux douze Apôtres « pouvoir et puissance sur les mauvais Esprits ». Le Saint-Esprit est directement opposé à ces mauvais Esprits et peut les chasser par l’intermédiaire de ses instruments, les diacres et les prêtres consacrés que leur ordination a faits des « porteurs d’Esprit ». Nous trompons-nous en estimant que la liturgie nous signale aujourd’hui les relations mystérieuses entre le Saint-Esprit et le Sacrement de l’Ordre ? Si les chrétiens reçoivent déjà, par la Confirmation, le sacerdoce général, c’est surtout par le sacrement de l’Ordre que le Saint-Esprit exerce son action. Quand le Seigneur, au soir de la Résurrection, conféra à ses Apôtres le pouvoir de remettre les péchés, il souffla sur eux et dit : « Recevez le Saint-Esprit », c’est-à-dire recevez le pouvoir d’Ordre communiqué par le Saint-Esprit. C’est pourquoi aussi le rituel, dans la collation des trois Ordres Supérieurs (diaconat, prêtrise et épiscopat), insiste particulièrement sur l’action du Saint-Esprit. (Ce n’est pas le cas dans les Ordres mineurs, ni même dans le sous-diaconat). L’action du Saint-Esprit dans les prêtres nous est rappelée tous les jours par le salut liturgique : Dominus vobiscum. Les laïcs, et même les clercs jusqu’au sous-diaconat inclusivement, n’ont pas le droit d’employer ce salut parce qu’on ne peut répondre qu’aux prêtres et aux diacres : Et cum spiritu tuo, c’est-à-dire avec le Pneuma, le Saint-Esprit, qui t’a été communiqué, d’une manière éminente, dans l’ordination. Ce salut devrait toujours nous inspirer un saint respect pour le sacerdoce consacré. Dans ces jours de Quatre-Temps, prions pour que le Saint-Esprit conserve dans la sainteté ceux qui sont ses instruments privilégiés ; pour que les prêtres remplissent leur tâche, qui est de chasser du monde les « Esprits impurs » et de faire descendre dans les âmes le Saint-Esprit. Mais l’office de ce jour nous rappelle aussi notre sacerdoce général que le Saint-Esprit a créé en nous. Nous exerçons ce sacerdoce général par la participation active au Saint-Sacrifice que nous offrons réellement, par le fait que nous pouvons être ministres du sacrement de baptême et du sacrement de mariage, par la participation à la sainte liturgie de l’année ecclésiastique et à la prière des Heures de l’Église. Nous l’exerçons, enfin, quand nous devons charge d’âme, soit comme parrains, soit comme parents. Tous les chrétiens, au reste peuvent et doivent exercer l’apostolat laïc. C’est surtout pendant le temps de la Pentecôte que nous devons réfléchir à cette haute charge.
Sanctoral
Saint Francois Caracciolo, Confesseur, fondateur des Clercs Réguliers Mineurs
François, appelé d’abord Ascanio, naquit à Santa-Maria-de-Villa dans les Abruzzes, de la noble famille des Caracciolo. Dès ses premières années, il se fit remarquer par une vive piété. Encore adolescent, il résolut, pendant une grave maladie, de s’attacher entièrement au service de Dieu et du prochain. Il partit pour Naples, se prépara au sacerdoce, et s’étant inscrit dans une pieuse confrérie, se livra à la contemplation et à l’œuvre du salut des pécheurs ; il se dévouait aussi à exhorter les condamnés à mort. Il arriva qu’une lettre destinée à un autre lui fut remise par erreur ; lettre dont les pieux auteurs, Jean Augustin Adorno et Fabrice Caracciolo, appelaient le destinataire à fonder un nouvel institut religieux. Frappé de ce fait étrange, et admirant les desseins de la volonté divine, Ascanio se joignit à eux avec empressement. S’étant retirés dans une solitude des Camaldules, ils y arrêtèrent les règles du nouvel Ordre ; et venus à Rome, ils en obtinrent la confirmation du Pape Sixte-Quint, qui voulut qu’on les appelât Clercs réguliers mineurs. Ils ajoutèrent aux trois vœux ordinaires celui de ne point rechercher les dignités. Ascanio Caracciolo, en faisant sa profession solennelle, prit le nom de François, à cause de sa dévotion particulière à saint François d’Assise. Adorno étant mort deux ans après, François fut mis malgré lui à la tête de tout l’Ordre ; et dans cette charge, donna de très beaux exemples de toutes les vertus. Plein de sollicitude pour le développement de son Ordre, il demandait de tout son cœur à Dieu cette grâce, par des prières, des larmes et des mortifications continuelles. Dans ce but, il se rendit trois fois en Espagne vêtu en pèlerin, et mendiant sa nourriture de porte en porte. Il eut à supporter en chemin les épreuves les plus pénibles, mais ressentit d’une façon merveilleuse l’appui du Tout-Puissant : grâce à sa prière, le navire qui le portait fut préservé d’un naufrage imminent. Pour arriver à ses fins dans, ce royaume, il eut beaucoup à travailler et à souffrir ; mais ayant surmonté l’opposition de ses ennemis avec une force d’âme singulière, la renommée de sa sainteté et la munificence des rois catholiques Philippe II et Philippe III, l’aidèrent à fonder plusieurs maisons de son Ordre ; ce qu’il fit en Italie avec le même succès. François excella tellement dans l’humilité, qu’arrivé à Rome et reçu dans un hospice de pauvres, il choisit un lépreux pour compagnon, et refusa constamment les dignités ecclésiastiques que Paul V lui offrait. Il conserva toujours intacte sa virginité, et gagna même à Jésus-Christ des femmes qui avaient eu l’impudence de tendre des pièges à sa chasteté. Brûlant d’un ardent amour pour le divin mystère de l’Eucharistie, il passait des nuits presque entières en adoration devant le Saint-Sacrement et voulut que ce pieux exercice fût perpétuellement pratiqué dans son Ordre, comme en étant la marque distinctive. Il favorisa de tout son pouvoir le culte de la Vierge Mère de Dieu. Sa charité envers le prochain était des plus vives. Il eut en partage le don de prophétie et celui de scruter les cœurs. A l’âge de quarante-quatre ans, se trouvant un jour en prière dans la sainte maison de Lorette, il eut connaissance de sa fin prochaine et se dirigea aussitôt vers les Abruzzes ; arrivé dans le bourg d’Agnoni, il fut pris d’une fièvre mortelle, chez les disciples de saint Philippe de Néri. Après avoir reçu avec une très grande dévotion les sacrements de l’Église, il s’endormit paisiblement dans le Seigneur, la veille des nones de juin de l’an mil six cent huit, en la vigile de la fête du Corps du Christ. Sa sainte dépouille fut transportée à Naples, et inhumée avec honneur dans l’église de Sainte-Marie-Majeure, où il avait jeté les premiers fondements de son Ordre. Plus tard, l’éclat de ses miracles détermina le souverain Pontife Clément XIV à l’inscrire solennellement au nombre des Bienheureux. De nouveaux prodiges ayant éclaté, Pie VII le mit au nombre des Saints en mil huit cent sept.
Martyrologe
A Agnone, dans l’Abruzze citérieure, saint François, de la noble famille napolitaine des Caracciolo, confesseur, fondateur de la Congrégation des Clercs Réguliers Mineurs. Il brûla d’une admirable charité pour Dieu et pour le prochain, et aussi d’un zèle ardent pour propager le culte de la sainte Eucharistie. Il a été inscrit au catalogue des saints par le souverain pontife Pie VII. Son corps fut transféré à Naples en Campanie, où il est l’objet d’une très grande vénération.
A Rome, les saints martyrs Arèce et Dacien. A Sziszek, en Illyrie, saint Quirin évêque. Sous le préfet Galère, comme le rapporte Prudence, il fut, pour la foi du Christ, jeté dans le fleuve une grosse pierre au cou; mais comme celle-ci demeurait à la surface, le saint exhorta avec instance les chrétiens présents à ne pas s’effrayer de son supplice et à ne pas chanceler dans la foi; puis par ses prières, il obtint de Dieu d’être englouti dans les eaux et de parvenir ainsi à la gloire du martyre.
A Milan, saint Clatée, évêque de Brescia et martyr. Sous l’empereur Néron, il fut arrêté par ordre du préfet de la ville de Milan, et comme il refusait de renoncer au Christ, il fut longuement flagellé et enfin décapité.
En Pannonie, saint Rutile et ses compagnons martyrs.
A Tivoli, saint Quirin martyr.
A Arras, en France, sainte Saturnine, vierge et martyre.
A Byzance, saint Métrophane, évêque et insigne confesseur.
A Milève, en Numidie, saint Optat évêque, illustre par son savoir et sa sainteté. Les Pères de l’église saint Augustin et saint Fulgence ont fait son éloge dans leurs écrits.
A Vérone, saint Alexandre évêque.
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« La volonté des albanophiles de l’ex-Yougoslavie de créer la Grande Albanie au détriment des autochtones n’est pas suffisante, semble-t-il, pour expliquer les diverses insurrections que connait notamment la Macédoine. »
Les Albanais sont les autochtones. Cette carte de 1881 montre qu’ils sont en majorité au Kosovo, dans l’ouest de ce qui deviendra la Macédoine et dans l’est du Monténégro.
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/5/56/Andree64-1.jpg
La Grande Albanie est un fait historique qui a avorté à la suite de la première guerre mondiale où l’Albanie a été amputé de tous ces territoires par ces voisins et les albanais ont failli finir comme les kurdes, sans état, heureusement que quelques traités ont limité la casse.
Dire que les slaves du sud qui sont arrivés dans le coin au Moyen-âge sont les autochtones relève du négationnisme.
La Macédoine est un non-pays dont la partie peuplée de « Macédoniens » (c-a-d de Bulgares débarqués dans la région il y a 1000 ans) devrait être annexé par la Bulgarie et le reste rendu à l’Albanie.
Et non l’explication de la Grande Albanie relève surtout du délire, ce n’est pas avec un petit groupe de 20 péquenauds que l’on fait tomber un pays, si la Grande Albanie était la motivation première, c’est une guérilla de dix milles combattants albanais qui s’agiterait dans l’ouest de la Macédoine en ce moment. Est-ce le cas? non, alors remballez.
Ce délire anti-albanais parce que Albanais=muzzs est grotesque. Si vous êtes pas content que les albanais soient muzzs, vous financez l’envoi de missionnaires dans le coin, ah non, votre délire c’est de voir des muzzs qui sont chez eux, qui sont bien des autochtones se faire cartonner parce que muzz, l’évangélisation vous vous en foutez, des albanais qui reviennent au catholicisme ça ne vous intéresse pas, l’albanais doit rester muzz pour servir de cible et donc être manipulé par les amerloques contre nous. Vous avez peur de l’islam, c’est ça? vous avez peur de partager notre foi catholique avec des gens qui l’étaient encore il y a 6 siècles et qui ont du se convertir parce qu’ils étaient la tête de pont de la papauté dans les Balkans? Alors on règle ça par les flingues? Un Français de souche qui se convertit à l’islam, ça devient un traître qu’on peut flinguer, on fait comme les muzzs, tu apostasies-t’es mort, ou on discute avec lui pour le ramener au catholicisme et par là éviter de futures apostasies? Vous voulez réglez le problème muzz dans les Balkans alors vous envoyez une centaine d’Abbé Pagès dans le coin et vous militez pour des frontières ethniques, là vos américains ils ne pourront plus rien faire, plus rien, et ce seront des millions d’âmes qui seront sauvées.
» peu compatible avec l’aspect albanais »
Je crois rever c’est pas possible … Les albanais sont de quelles couleurs alors selon vous? Les albanais sont européens, blancs, ils ne sont ni turcs ni arabes. Vous trouverez des bronzés bien évidemment, pour ceux qui habitent en Méditerranée ( comme certains italiens, grecs, espagnols ). C’est inadmissible.
C’est inadmissible, les albanais sont tous blonds comme Leonarda !
Cette carte montre surtout les aires de répartition de la pratique des religions ainsi que l’étendue des peuples, pas s’ils étaient ou non majoritaires.
Les cadastres du XIV et XVième siècle montrent que les Albanais étaient ultramarginaux à Kosovo, voire inexistants. Les recensements yougoslaves après IIde guerre mondiale montrent une proportion équivalente, après les meurtres et les exils commis par les Albanais justement.
Les cadastres du XIV XVème siècles étaient tenus mar les nouveaux arrivants (le peuple serbo-croate) et les grecs qui n’ont bien evidemment pas ou sous-représentés les albanais. Je ne veux papas dire par la que les albanais sont les seuls habitants des balkans, ce qui serait stupide, mais que le territoire albanais a été déchiqueté et que le pays albanais exiqtant aujourd’hui n’est absolulent pas représentatif des territoires où vivent led albanais et que l’est du Monténégro, le kosovo, l’ouest de la Macédoine, et le nord de la Grèce devraient être rattachés a l’albanie car ils sont historiquement peuplés en majorité d’albanais et si dans certaines zones d’autres peuples sont majoritaires c’est suite aux nombreux génocides du XXeme siecle (ex: génocide tcham comlis par les grecs)
Aucune raison de ne pas ou de sous représenter des Albanais qui étaient alors encore Chrétiens et faisaient partie de l’empire de Douchan.
Les cadastres ont été réalisés pour des raisons fiscales, certainement pas raciales. Et aux cadastres, on peut ajouter le « De Administrando Imperio » de Constantin Prophyrogénète (vers 950) qui décrit très bien les différentes populations avec leurs histoires leurs territoires.
Bien sûr que si il y a une raison: de cette façon, les serbes apparaissent comme les seuls propriétaires des terrains,et il ne faut pas perdre de vue que les albanais à cette époque vivait encore selon le système des clans familiaux et donc n’attachaient strictement aucune valeur a de « vulgaires papiers ».
Concernant le « De Administrando Imperio » de Constantin Prophyrogénète (d’ailleurs je ne connaissais même pas ce document pour tout vous dire), je vous renvoie encore une fois à la non-unité des albanais à cette époque et d’ailleurs je doute fort que ce document parle des serbo-croates qui (et cela a été prouvé par maintes études menées par des balkanologues) ne sont arrivés dans les balkans qu’entre le XIV et le XV siècle donc un document écrit en 950 ne peut pas décrire la présence d’un peuple qui n’est arrivé que 6 siècles plus tard.
« Bien sûr que si il y a une raison: de cette façon, les serbes apparaissent comme les seuls propriétaires des terrains, »
-Négatif, il n’y avait à cette époque aucun antagonisme entre Serbes et Albanais qui, encore une fois appartenaient à la même foi etv au même ensemble politique, lequel n’était pas plus « racial » que l’Empire Byzantin. Et un cadastre a pour fonction de relever les familles et les exploitations agricoles pour les impôts. Pas d’établir un acte de propriété.
« et il ne faut pas perdre de vue que les albanais à cette époque vivait encore selon le système des clans familiaux »
-De même les Serbes dont les Slava commémorent encore aujourd’hui les saints patrons familiaux…
« et donc n’attachaient strictement aucune valeur a de « vulgaires papiers ». »
-Encore n égatif. Les Albanais étaient autant attachés aux actes notariaux et aux documents écrits de la puissance publique, qu’elle fut Serbe ou Byzantine.
« Concernant le « De Administrando Imperio » de Constantin Prophyrogénète (d’ailleurs je ne connaissais même pas ce document pour tout vous dire), »
-Vu que c’est le plus ancien document qui relate de manière précise et complète les différents peuples Balkaniques et constitue donc une source historique de premier plan, c’est quand même ballot et suffit à infirmer tout votre discours.
« je vous renvoie encore une fois à la non-unité des albanais à cette époque «
-Les Sebes à la même époque n’étaient pas plus unis politiquement avec plusieurs royaumes, de la Rsaka à la Zahumlije et l’Empereur Constantin se contente de décrire ses peuples, peuninporte leur unité politique, laquelle ne change rien à leur unité cultruelle et linguistique.
« et d’ailleurs je doute fort que ce document parle des serbo-croates qui (et cela a été prouvé par maintes études menées par des balkanologues) ne sont arrivés dans les balkans qu’entre le XIV et le XV siècle donc un document écrit en 950 ne peut pas décrire la présence d’un peuple qui n’est arrivé que 6 siècles plus tard. »
-Vu que vous ne connaissiez pas ce document de votre propre aveux, cela constitue une grosse prétention, imprudente d’affirmer une telle chose. Ce d’autant plus que les historiens et les archéologues ont bien établi ml’arrivée des Serbes et des Croates (le peuple « serbo-craote » est une invention du XIXème siècle) vers la fin Vème, début VIème siècle.
Non seulement le « De Adminisrando » en parle notamment dans le chapitre 29 « Depuis le règne de l’Empereur Héraclius, Empereur des Romains et des Grecs, seront racontés les dits etfaits concernant les serbes, les Croates, de toute la Dalmatie et des nations au dessus… » mais les Chroniques de Nestor, qui datent du XIIème siècle, en parlent.
« Sont encore Slaves les Croates blancs, les Serbes, les Khoroutanes. Les Vlakhs
étant venus chez les Slaves du Danube, s’étant établis au milieu d’eux et les ayant opprimés,
ces Slaves allèrent s’établir sur la Vistule et s’appelèrent Lekhs, et de ces Lekhs les uns
s’appelèrent Polianes, d’autres Loutitches, d’autres Mazoviens, d’autres Pomoriens. »
Il est fait mention du premier évêché à Ras, près de l’actuelle Novy Pazar, vers 871, évêché confirmé au Concile de Constantinople de 879-880 Et reconnu comme siège apostolique Serbe par Jean Ier Tzimiskès. Éparchie de Branicevo fondé vers 878, comme continuation de Viminacium et Horreum Margi. (Cuprija). Archévêché de Prizren mentionné au Xième siècle. Le nom de Belgrade, ancienne Singidunum, apparait pour la première fois le 16 Avril 878 dans une lettre du Pape Jean VIII au Prince Boris Ier de Bulgarie. J’ajoute enfin la « Vie de Saint Sava » qui fut le grand saint patron des Serbes, vécut au XIIème et XIIIème siècles et fonda le monastère d’Hilandar sur le Mont Athos en 1198. On est donc bien loin, avec toutes ces sources historiques caractérisées, documentées, du XIVème siècle…
Désolé.
Vous n’avez pas besoin de vous excuser, quand on a tort, pas besoin de demander pardon, il suffit de comprendre son erreur.
Tout d’abord, vous dites qu’il n’y avait aucun antagonisme entre serbes et albanais, notamment parce qu’il partageaient la même foi, mais est-ce qu’une foi commune empêche les antagonismes ethnico-linguistiques ? Bien sûr que non et le fait qu’il appartenaient au même ensemble politique tout en étant d’ethnies différentes étaient un facteur de renforcement de l’antagonisme et des tensions.De plus, puisqu’un cadastre établit ceux qui vont payer les impôts, logiquement il établit également les propriétaires puisque ce sont les propriétaires qui vont avoir à payer les impôts.
Concernant la « non-unité » des serbes rappelez vous l’Empire de Stefan Uros IV Dusan qui s’étendait du centre-nord de la serbie jusqu’en grèce permettant ainsi d’unifier les tribus serbes (et d’inclure de force dans le territoire les tribus albanaises et bon nombre de grecs). Concernant les évêchés présents dans les balkans, vous avez vous même dit que serbes et albanais avaient la même religion donc les albanais ont aussi bien pu construire ces églises
Petite question d’ordre personnel (à laquelle vous n’êtes pas obligé de répondre): vous avez l’air d’avoir des connaissances très pointues sur les balkans et le peuple serbe, alors seriez vous vous-même serbe ?
« Vous n’avez pas besoin de vous excuser, quand on a tort, pas besoin de demander pardon, il suffit de comprendre son erreur. »
-En effet, et c’est justement sur votre persistance dans cette même erreur, pourtant prouvée, que je suis désolé.
Vous aviez affirmé que la présence Slaves dans les Balkans remontait au XIV-XVèmes siècles, j’ai prouvé par des sources d’époque, reconnues et dont les originaux ou – à minima – les plus anciennes copies sont parfaitement tracés que vous aviez tort. J’auraispu ajouter la « Vie de Saint Syméon » par Saint Sava de 1217, le Nomocanon de 1220, les Typika de l’Isposnitsa de Karyes et du monsatère d’Hilandar du même Saint Sava de 1199 et la « Vie de Saint Sava » de Dometian en 1235. Ce n’est pas grave, à condition de ne pas persister.
« Tout d’abord, vous dites qu’il n’y avait aucun antagonisme entre serbes et albanais, notamment parce qu’il partageaient la même foi, mais est-ce qu’une foi commune empêche les antagonismes ethnico-linguistiques ? Bien sûr que non et le fait qu’il appartenaient au même ensemble politique tout en étant d’ethnies différentes étaient un facteur de renforcement de l’antagonisme et des tensions. »
-Ou vous avez des documents, sources et témoignages d’époque prouvant que ces tentions existaient, ou vous vous inclinez, là-dessus comme sur le reste. Le fait que la princesse Angelica Brancovic ait été d’origine Albanaise suffit dèjà à renforcer la thèse du contraire…
« De plus, puisqu’un cadastre établit ceux qui vont payer les impôts, logiquement il établit également les propriétaires puisque ce sont les propriétaires qui vont avoir à payer les impôts. »
-Les quels propriétaires pouvaient très bien ne pas être Serbes mais Albanais ou Grecs, comme c’était d’ailleurs le cas pour quelques uns.
« Concernant la « non-unité » des serbes rappelez vous l’Empire de Stefan Uros IV Dusan qui s’étendait du centre-nord de la serbie jusqu’en grèce permettant ainsi d’unifier les tribus serbes (et d’inclure de force dans le territoire les tribus albanaises et bon nombre de grecs). »
-En l’occurrence vous parliez de la non-unité des Albanais au Xème siècle, à l’époque du De Administrando. Or à cette époque – re-désolé – il n’y en avait pas de politique chez les Serbes. L’Empire de Dusan a été éphémère du reste.
« Concernant les évêchés présents dans les balkans, vous avez vous même dit que serbes et albanais avaient la même religion donc les albanais ont aussi bien pu construire ces églises »
-A partir du moment où les documents mentionnent des noms Slaves et sont rédigés en slavon, on peut – logiquement – en douter…Beograd, Prizren et Branicevo n’étant pas des noms Albanais…
en effet, « l’échantillon » montre en majorité des blondinets, je connais quelques « z’albanais », ils sont plutôt « noirsupiaux » de poil et de peau… mais il est possible que ceux-là soient de la « 21e US Waffen-Gebirgs-Division SS Skanderbeg »…
Je suis peut-être idiot mais je ne comprends pas ce que vous voulez dire par votre commentaire. Pourriez vous m’éclaircir sur ce point ?
« Pourriez vous m’éclaircir sur ce point ? »
Si vous êtes noirs de poils et peut-être albanais, vous serez blond après avoir été éclairci, autrement il vaudrait mieux vous éclairer… 🙂
Juste pour vous taquiner…