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Le Tsar Nicolas II a commencé la rédaction de son journal intime en 1881. En 1934, les éditions Payot en avaient publié les cahiers courant de juillet à décembre 1914, puis, le Tsar l’ayant interrompu durant deux ans, de décembre 1916 à juin 1918. C’est cette dernière période que les éditions Perrin ont choisi de publier. Depuis sa parution il y a plus de quatre-vingts ans, ce document exceptionnel n’avait plus été réédité en France. Il s’étalait sur une cinquantaine de cahiers dans lesquels Nicolas II commente ces plus de cinq cents jours qui le séparent de la mort.

C’est le témoignage direct du premier monarque jeté à bas de son trône par la Première Guerre mondiale. Après lui suivront l’empereur allemand Guillaume II, l’empereur austro-hongrois Charles Ier et le sultan de l’Empire ottoman Mehmed VI.

Voici le lecteur invité à pénétrer dans la vie quotidienne et publique d’un des hommes les plus puissants de la planète en 1914, à la tête d’un empire qui couvre le sixième des terres habitées, régnant sur près de 200 millions de chrétiens orthodoxes et dirigeant la plus grande armée de l’époque.

Sa gouvernance, sa vision et sa gestion de la guerre, ses activités intellectuelles et physiques, ses nombreuses lectures, ses rencontres, ses voyages, ce qu’il mange, ce qu’il imagine, ce qu’il espère, ce qu’il pense, ce qu’il redoute, ce qui l’angoisse : tout cela est consigné avec sincérité et de façon parfois émouvante. La période va de l’assassinat de Raspoutine à Pétrograd, en décembre 2016, jusqu’à la semaine ayant précédé sa propre exécution, en juillet 1918, dans le sous-sol d’une maison d’Ekaterinbourg.

Ce journal intime nous montre comment Nicolas II avance vers son destin tragique armé d’une foi et d’un fatalisme qui vont grandissant, enchaînant les prières pour sa patrie et sa famille et s’en remettant à Dieu. Comme s’il sentait sous ses pieds se dessiner un chemin de croix. Comment ne pas faire le parallèle avec l’esprit de sacrifice de Louis XVI ?

Journal intime de Nicolas II, éditions Perrin, 256 pages, 18 euros

A commander en ligne sur le site de l’éditeur

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Sanguedolce
Sanguedolce
il y a 6 années

Une offense supplémentaire aux puissances occultes

Isabelle P
Isabelle P
il y a 6 années

Bonne initiative. Faudrait peut-être même se retirer de tous les pactes de l’ONU.
Rien que le mot pacte ça dit la « toute-puissance ».
Mais ce ne sont pas les peuples qui ont signé.

Alexandre Sanguedolce
Alexandre Sanguedolce
il y a 6 années

Cet organisme a été créé pour appliquer le plan Kalergi

marco
marco
il y a 6 années

Si on etait pas en dictature il y aurait referendum ,,comme l immense majorite des francais n est pas masochiste ni perverse ,,les F reres M oloch qui nous torturent ne nous demanderont jamais notre avis .Seul Dieu nous delivrera de la secte satanique ,,comme il a fait tomber une helice aujourdui ,chose que je l implore de faire depuis tres longtemps ,,

Franck Noblet
Franck Noblet
il y a 6 années

Rèveil français Bravo la Bulgarie la république française est en danger et nos valeurs et notre civilisation.

Daniel Daflon
Daniel Daflon
il y a 6 années

Vive les Bulgares. Ils ont compris qu’il fallait arrêter de s’agenouiller devant l’ONU, ce Moloch moderne.
Jusqu’à présent je ne connaissais la Bulgarie que pour la qualité de ses yaourts et de ses parapluies, mais les Bulgares méritent d’être mieux connus.